Titre original :

Psychothérapie de soutien, médecins généralistes et patients dépressifs : enquête transversale auprès de 140 praticiens de soins primaires du Nord

Mots-clés en français :
  • psychothérapie de soutien, relation médecin-patient, médecin généraliste, soins primaires, patient dépressif, dépression

  • Psychothérapie de soutien
  • Dépression nerveuse
  • Relations médecin-patient
  • Psychothérapie
  • Dépression
  • Relations médecin-malade
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M320
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/09/2014

Résumé en langue originale

Contexte. La dépression est un lourd problème en médecine générale. La littérature médicale détaille beaucoup plus les traitements médicamenteux que les approches psychothérapeutiques en soins primaires, ce qui ne facilite pas la recherche d’alternatives aux antidépresseurs. L’objectif principal de l’étude était de déterminer la fréquence de pratique de la psychothérapie de soutien pour les patients dépressifs par les médecins généralistes du Nord. L’objectif secondaire était de rechercher des corrélations entre cette pratique et d’autres caractéristiques de l’exercice. Matériels et méthodes. Cette étude transversale reposait sur l’envoi d’un auto-questionnaire à un échantillon aléatoire de 350 praticiens de soins primaires. Un modèle multivarié centré sur la variable « pratique de la psychothérapie de soutien » a été construit, à partir d’analyses univariées et bivariées, au risque α de 5 %. Résultats. 140 questionnaires (40 %) ont pu être exploités. 60 % des répondants (IC 95 : [51,53 - 68,47]) ont déclaré pratiquer une psychothérapie de soutien pour leurs patients dépressifs. 11 % déclaraient être formés à cette pratique. 22 % prescrivaient un antidépresseur dès la 1ère consultation avec un patient dépressif. 67 % souhaitaient le remboursement des consultations chez les psychologues libéraux. La prescription immédiate d’un antidépresseur (OR = 0,28 [0,1 - 0,79] ; p = 0,018) et le souhait de remboursement des soins des psychologues libéraux (OR = 0,33 [0,11 - 0,9] ; p = 0,036) étaient significativement associés à l’absence de recours à la pratique d’une psychothérapie de soutien. 46 % s’estimaient insuffisamment formés pour aider les patients dépressifs. Cette auto-estimation défavorable était significativement associée au souhait d’une amélioration de la formation à la psychothérapie de soutien (p = 0,005). Conclusion. L’absence de conceptualisation d’une psychothérapie de soutien applicable par des médecins généralistes formés, explique que cette étude ait mis en évidence 60 % de praticiens déclarant recourir à cette modalité de soins mais délivrant, en réalité, un soutien psychologique inorganisé et non une psychothérapie de soutien codifiée pour les patients dépressifs.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : ténédos, Jean-Luc

AUTEUR

  • Bekkouche, Mehdi
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