Titre original :

Morbi-mortalité des hépatectomies après radioembolisation : retour d’expériences à propos d’une série rétrospective multicentrique française

Mots-clés en français :
  • Radioembolisation
  • SIRT
  • TARE
  • chirurgie hépatique
  • fistule biliaire
  • hépatectomie
  • carcinome hépatocellulaire

  • Hépatectomie
  • Radiothérapie interne sélective
  • Carcinome hépatocellulaire
  • Foie -- Chirurgie
  • Revues de mortalité-morbidité
  • Hépatectomie
  • Radiologie interventionnelle
  • Carcinome hépatocellulaire
  • Foie
  • Complications postopératoires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie digestive et générale
  • Identifiant : 2024ULILM069
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/04/2024

Résumé en langue originale

La radioembolisation avant chirurgie hépatique est une nouvelle approche dans la prise en charge des carcinomes hépatocellulaires (CHC) non métastatiques et non résécables d’emblée (du fait de la proximité des vaisseaux ou d’une charge tumorale trop importante à l’origine d’un futur foie restant insuffisant). Dans ce contexte, il s’agit donc d’une chirurgie d’opportunité, dans le cadre d’une prise en charge curative. Au CHU de Lille, 6 patients ont bénéficié de cette prise en charge et nous avons constaté une incidence élevée des complications post-opératoires, notamment biliaires, raison pour laquelle nous avons décidé de mener ce travail. Nous avons donc effectué un recueil de données rétrospectif multicentrique dans 8 centres hospitalo-universitaires de France de tous les patients ayant bénéficié d’une radioembolisation hépatique à l’yttrium 90 pour CHC suivie d’une hépatectomie entre 2010 et 2022. Les résultats sont présentés sous la forme d’incidence, de pourcentage et médiane (min – max). Les complications biliaires ont été graduées selon la classification de Dindo Clavien et selon l’ISGLS. Cinquante-sept patients ont été inclus dans l’étude. Dix-neuf patients (33%) ont fait une complication biliaire dont 13 patients (23%), une complication biliaire grave. Le taux de mortalité était de 12% (7 patients) dont 5 (9%) secondaires à un sepsis dans les suites d’une insuffisance hépatique ou d’une fistule biliaire. En conclusion, le taux de complication biliaire semble anormalement plus élevé que ce qu’on peut lire dans la littérature. Notre hypothèse principale est la cholangite ischémique. Envisager la TARE en néoadjuvant nécessite la mise en place d’un protocole afin d’optimiser l’efficacité et la sécurité de la procédure.

  • Directeur(s) de thèse : Millet, Guillaume

AUTEUR

  • Dananai, Céline
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