• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M265
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 10/07/2014

Résumé en langue originale

Contexte: La prévalence de l'obésité est en augmentation constante. La chirurgie bariatrique est un traitement efficace en terme de poids. La gastrectomie longitudinale est en plein essor. Les modifications du mode de vie préopératoire des gastrectomies longitudinales et leurs effets postopératoires ont été peu étudiés. Méthode : 142 patients obèses avec un suivi psycho-diététique préopératoire, opérés de gastrectomies longitudinales entre décembre 2009 et novembre 2011 ont été inclus dans cette étude rétrospective. L'activité physique, la diététique et la psychologie ont été évaluées à l'inclusion, en préopératoire, à 6 et 12 mois postopératoires. Leurs poids, IMC, variations de poids ont également été recueillis et comparés chez les patients ayant amélioré leur mode de vie préopératoire. Résultats : La population initiale avait un IMC moyen de 45.2±6.4 kg/m², un poids moyen de 126.1±21.6kg. 83.8% était sédentaire, 57.2% avait une mauvaise diététique et 20.4% avait des affects négatifs. La durée moyenne du suivi préopératoire était de 13±2 mois, le taux des perdus de vue à 1 an postopératoire était de 14.8% (21 perdus de vue, 1 décès). A la fin du suivi préopératoire, les proportions des patients sédentaires, avec une mauvaise diététique et une psychologie négative étaient respectivement de: 57.2%, 21.4% et 7.1%. La comparaison des évolutions physique, diététique et psychologique retrouvaient des différences significatives (p≤ 0.0001). A 12 mois postopératoire, l'IMC moyen était de 30.5±6 kg/m², le poids moyen de 85.3±18.4kg, la perte d'excès de poids de 62.5±18.2%. Les proportions des patients sédentaires, avec une mauvaise diététique n'étaient plus que de 21.7% et 11.7%. Les différences après comparaison étaient significatives (p≤0.0017). Le taux de patients avec affects psychologiques négatifs restait à 6.8% (p=0.3657). La variation de poids préopératoire était supérieure chez les patients sédentaires devenus actifs par rapport aux patients restés sédentaires (-3.03 vs -0.49kg, p=0.0076) et chez les patients ayant amélioré leur diététique par rapport aux patients restés avec une mauvaise diététique (-3.10 vs +3.15kg, p<0.0001). Ces différences de variations de poids n'étaient pas retrouvées en postopératoire Conclusion: Après un suivi psycho-diététique préopératoire, les patients étaient plus actifs physiquement, avaient une meilleure diététique et de meilleurs affects psychologiques à 1 an postopératoire. Une évaluation à 5 ans est envisagée.

Résumé traduit

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