• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2014LIL2M256
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 07/07/2014

Résumé en langue originale

Les pratiques et recommandations actuelles de prise en charge d’un épisode dépressif majeur et de la dépression résistante se basent sur une méthode d’essais et erreurs dans le choix des thérapeutiques, et sur une approche « watchful waiting », augmentant le délai d’obtention de la réponse au traitement, ce qui prolonge la souffrance du patient, majore le coût des soins, et augmente la résistance au traitement. L’utilisation de biomarqueurs de réponse électroencéphalographiques dans la dépression résistante, permettrait d’évaluer, individuellement, la probabilité de réponse à l’électroconvulsivothérapie, avant son instauration ou précocement après celle-ci. Les objectifs de ce travail sont d’analyser les biomarqueurs électroencéphalographiques de réponse dans le cadre de la dépression, et d’étudier leur applicabilité à l’électroconvulsivothérapie, et ceci à travers une revue de la littérature méthodique et systématique. Seuls deux des trente-deux articles sélectionnés traitent des biomarqueurs électroencéphalographiques de réponse à l’électroconvulsivothérapie. Il s’agit d’éléments critiques difficiles à distinguer des biomarqueurs d’intensité de stimulus inadéquate. La puissance alpha, le pic de fréquence alpha individuel, la puissance thêta, l’asymétrie alpha, la cordance préfrontale thêta, l’index ATR, l’électroencéphalogramme référencé et l’onde P300 ont déjà été évalués dans le cadre de la prédiction de la réponse aux chimiothérapies antidépressives et/ou à la stimulation magnétique transcrânienne. Parmi ces biomarqueurs, la puissance alpha, la puissance thêta et l’asymétrie alpha semblent être les plus intéressants à étudier dans le cadre de la prédiction de la réponse à l’électroconvulsivothérapie. La réalisation de travaux précisant les liens entre, d’une part, les modifications neurophysiologiques précoces apparaissant avec le traitement ou les caractéristiques électroencéphalographiques état-dépendant et, d’autre part, les résultats cliniques, permettra de développer l’utilisation des biomarqueurs de réponse à l’électroconvulsivothérapie. Nous postulons que ce nouveau paradigme diminuerait le nombre de prises en charge inefficaces de la dépression résistante, et permettrait de proposer d’emblée un traitement adapté, limitant par ailleurs les effets secondaires de l’électroconvulsivothérapie chez les patients définis par un biomarqueur de réponse comme non répondeurs à ce traitement.

Résumé traduit

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