• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2023ULILM482
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 14/12/2023

Résumé en langue originale

Contexte : la sclérose en plaque est une pathologie rare mais fréquemment suspectée par les médecins généralistes. Ces derniers étant considérés comme des professionnels de premier recours, il nous paraissait justifié d’évaluer leur rôle depuis l’apparition des premiers symptômes jusqu’au suivi plus global de la maladie. Méthode : il s’agit d’une étude qualitative par entretiens semi-dirigés et individuels auprès des médecins généralistes installés du Nord et du Pas-de-Calais, recrutés en variation maximale. Le recueil des données a été réalisé jusqu’à suffisance des données. Il s’en ai suivi une analyse thématique avec triangulation des données. Résultats : les médecins généralistes occupent un rôle clé dans le diagnostic de la pathologie, ils prescrivent les premiers examens complémentaires et initient la prise en charge spécialisée. Au cours du suivi, ils assurent la cohérence des soins et la prise en charge globale, le suivi psychologique et administratif en cas de besoin. Leur champ d’action s’arrête à la gestion des thérapeutiques alors réservée au spécialiste, plus compétent dans ce domaine. Lors des poussées de la maladie, ils peuvent être concertés par le patient mais orientent systématiquement vers le neurologue ou les urgences, une prise en charge hospitalière étant justifiée. La communication avec les neurologues ou les services hospitaliers était globalement satisfaisante. Néanmoins, les réseaux de santé étaient trop peu connus et utilisés. Conclusion : le généraliste est un professionnel de santé de proximité. Il est le premiers recours du patient, il l’accompagne tout au long de sa pathologie en tant qu’être bio-psychosocial avec toutes les spécificités que cela implique.