Titre original :

L'utilisation de l'échographie clinique ciblée (ECC) par les médecins généralistes a-t-elle un impact sur leur prescription d'examen d'imagerie complémentaire ?

Mots-clés en français :
  • Echographie
  • échoscopie
  • médecine générale
  • soins primaires

  • Échographie
  • Prescription médicale
  • Médecine – Pratique
  • Médecins généralistes
  • Soins de santé primaires
  • Échographie
  • Évaluation d'un traumatisme par échographie ciblée
  • Ordonnances
  • Différences de pratiques professionnelles
  • Médecins généralistes
  • Soins de santé primaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM355
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/10/2023

Résumé en langue originale

Introduction : En France, la pratique de l’ECC par les médecins généralistes est en plein essor et l’accès aux soins est disparate selon les régions. L’objectif de cette étude est de montrer que les médecins généralistes pratiquant l’ECC prescrivent moins d’examen d’imagerie complémentaire dans le cadre de 4 hypothèses diagnostiques (suspicion d’une TVP d’un MI, suspicion d’une cholécystite/angiocholite, suspicion d’une dilatation des cavités pyélocalicielles, suspicion d’un épanchement pleural). Matériel et Méthode : Il s’agissait d’une étude comparative multicentrique entre un groupe de médecins pratiquant l’ECC et un groupe de médecins ne la pratiquant pas. Ils répondaient à un questionnaire à chaque consultation lors de laquelle une des 4 hypothèses diagnostiques étaient suspectées. Résultats : Sur les 50 questionnaires récoltés, l’hypothèse diagnostique la plus suspectée était la TVP d’un MI (N=22, 44%), puis la cholécystite/angiocholite (N=16, 26%), la dilatation des cavités pyélocalicielles (N=11, 22%) et enfin l’épanchement pleural (N=4, 8%). Les médecins pratiquant l’ECC prescrivent moins d’examens d’imageries que les médecins ne la pratiquant pas et la réalisation de celle-ci est inférieure à 5 minutes (dans 76,5% des cas, N=26). Dans 76,5% des cas (N=26), l’ECC a infirmé leur diagnostic et changé leur hypothèse diagnostique. Les résultats de notre étude montrent une différence de prescription d’examen d’imagerie entre les 2 groupes de manière significative (p<0,001). Discussion : La pratique de l’ECC s’inscrit bien dans la pratique du médecin généraliste et permettrait de palier à l’incertitude diagnostique ainsi qu’évaluer le degré d’urgence. Le nombre de réponses aux questionnaires était très inégal entre les médecins. Conclusion : La pratique de l’ECC par les médecins généralistes est rapide et permet une diminution de la prescription d’examen d’imagerie par les médecins généralistes.

  • Directeur(s) de thèse : Richebé, Teddy

AUTEUR

  • Gaudefroy-Bougatef (Gaudefroy), Sarah
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