Titre original :

Les sensations au service de la performance : un entraînement à la perception est-il plus éfficace qu'un entraînement classique en demi-fond ?

Mots-clés libres :
  • Perception d’effort ; athlétisme ; performance ; cerveau ; sensation
  • Perception of exertion ; track and field ; performance ; brain ; sensation
  • Langue : Français
  • Identifiant : ULIL_SMAS_2023_067
  • Faculté/Ecole : STAPS
  • Date de soutenance : 29/06/2023
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : EOPS Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive
  • Parcours : PS Préparation du Sportif : aspects physiques, nutritionnels et mentaux

Résumé

Objectifs : L’objectif de ce travail est de déterminer si l’entraînement basé sur la perception de l’effort est une méthode efficace en demi-fond, permettant ainsi aux athlètes de s’affranchir de leur montre et d’écouter leur cerveau et leurs sensations. Méthode : 10 demi-fondeurs/ses, âgé(e)s de 14 à 24 ans, de niveau départemental à interregional, ont effectué un test individuel de vitesse maximale aérobie (1/2 Cooper Test) pour déterminer leur performance. Ils ont ensuite réalisé un mésocycle de 6 semaines axé sur le développement des facteurs limitants la performance. Le groupe expérimental (5 sujets) a ensuite suivi 24 séances, chaque séance favorisant le développement d’un facteur limitant via une intensité prescrite avec le Rating Perceived of Exhaustion (RPE) avec l’échelle CR-10 de Borg. Le groupe témoin (5 sujets) a suivi les mêmes séances mais l’intensité prescrite était définie avec un pourcentage de vitesse maximale aérobie (VMA). Résultats : Les résultats montrent que la performance semble être significativement améliorée (p < 0.05) par un entraînement basé sur la perception d’effort (RPE), mais également par un entraînement classique basé sur la VMA. Il n’y a pas de méthode plus efficace qu’une autre d’après analyse statistique. D’un point de vue des pourcentage, le groupe RPE a obtenu des améliorations supérieures au groupe classique. Conclusion : L’entraînement aux sensations, basé sur la perception de l’effort semble être une méthode efficace pour améliorer sa performance. Permettant de s’éloigner des méthodes traditionnelles, et de diminuer la monotonie chez les athlètes. Elle peut permettre également aux athlètes de mieux gérer leurs limites, d’avoir une réelle compréhension physique et psychologique en écoutant leurs corps et leur cerveau permettant d’éviter le sous ou surentraînement. Cette gestion des limites va également promouvoir l’atteinte maximale de son potentiel en compétitions.

Résumé traduit

Objectives : The aim of this work is to determine whether training based on the perception of effort is an effective method in middle-distance running, enabling athletes to free themselves from their watches and listen to their brain and their sensations. Method : 10 middle-distance runners aged between 14 and 24, from departmental to interregional level, carried out an individual maximum aerobic speed test (1/2 Cooper Test) to determine their performance. They then completed a 6-week mesocycle focusing on the development of performance-limiting factors. The experimental group (5 subjects) then underwent 24 sessions, each session promoting the development of a limiting factor via a prescribed intensity using the Perceived Rating of Exhaustion (RPE) with Borg's CR-10 scale. The control group (5 subjects) followed the same sessions but the prescribed intensity was defined as a percentage of maximum aerobic speed (MAS). Results : The results show that performance seems to be significantly improved (p < 0.05) by training based on perception of exertion (RPE), but also by conventional training based on MAS. According to the statistical analysis, no method was more effective than another. From a percentage point of view, the RPE group achieved greater improvements than the classic group. Conclusion : Sensation training, based on the perception of exertion, seems to be an effective method for improving performance. It allows us to move away from traditional methods and reduce monotony in athletes. It can also enable athletes to better manage their limits, to have a real physical and psychological understanding by listening to their body and brain, and to avoid under- or overtraining. Managing limits in this way will also help athletes reach their full potential in competition.

  • Directeur(s) de mémoire : Roussel, Yohan
  • Membre(s) du jury : Garcin, Murielle

AUTEUR

  • Champenois, Dylan
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