• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie. Biologie médicale
• Identifiant : 2014LIL2E051
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 05/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La principale complication de l’allogreffe de cellules souches HLAidentique reste la maladie du greffon contre l’hôte (GvH), responsable d’une morbimortalité importante. Sa prévention demeure l’un des enjeux majeurs de la greffe. Notre objectif est d’élaborer un test prédictif in vitro permettant de quantifier en condition géno-identique, la capacité de réponse alloréactive des lymphocytes T du donneur vis-à-vis des antigènes mineurs du receveur. Méthode : Test in vitro basé sur un modèle de réaction lymphocytaire mixte sensibilisée avec stimulations répétées par des cellules dendritiques matures en culture prolongée. Protocole mis au point en condition d’incompatibilité en antigènes majeurs d’histocompatibilité (n=4) puis réaliser en condition de compatibilité HLA 10/10 (n=8). L’alloréactivité lymphocytaire est évaluée au plan fonctionnel par la quantification de la production d’IFN- en technique ELISPOT. Résultats : Nous détectons une production spécifique d’IFN- par les lymphocytes T en réponse à une stimulation répétée en antigènes mineurs (mHA). Nos résultats permettent de distinguer deux profils de réactivité : groupe 1, fortement répondeur aux mHA (n=5) et groupe 2, faiblement ou non répondeur aux mHA (n=3). Conclusions et perspectives : La standardisation du protocole modélisant l’alloréactivité lymphocytaire envers les mHA lors de greffes géno-identiques nous permet d’obtenir des profils de réponses spécifiques en IFN- . Nous proposons l’exploration d’autres cytokines jouant un rôle dans la GvH. Afin de valider notre modèle, une étude prospective est nécessaire pour confronter nos résultats à la clinique. La mise au point d’un test prédictif de l’effet GvL selon les mêmes principes de culture est à l’étude.

Résumé traduit

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