• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M229
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 30/06/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La prévalence du diabète de type 2 traité pharmacologiquement en France métropolitaine est estimée à 3,95% en 2007. En février 2013, une nouvelle recommandation de l'HAS est sortie sur la prise en charge des diabétiques de type 2. Elle est centrée sur le patient. L'objectif de cette étude est de recueillir le ressenti des médecins généralistes sur la personnalisation de la prise en charge des diabétiques de type 2 et de mettre en évidence les motifs pouvant les amener à diminuer le traitement médicamenteux. Méthode : cette enquête qualitative a été menée auprès de 15 médecins généralistes du Nord par des entretiens semi-dirigés. Elle a été conduite jusqu'à saturation des données. Un codage des données a été réalisé par théorisation ancrée sur le logiciel N-vivo10 avec triangulation des codes ouverts. Résultats : Il en ressort que les médecins généralistes appliquaient déjà les directives de la recommandation HAS 2013 bien avant sa sortie. Ils perçoivent, dans la personnalisation du traitement du diabétique de type 2, un ensemble de critères d’adaptation à la fois clinico-biologiques et socio-économiques. Ces derniers sont également les causes pouvant les amener à baisser les antidiabétiques. Dans les deux cas, ils évoquent de nombreuses difficultés à y parvenir. Conclusion : Les résultats obtenus ne font que confirmer la problématique de la prise en charge des diabétiques de type 2 par les médecins généralistes malgré les recommandations de bonnes pratiques récentes. La perspective de directives plus précises sur les motifs de diminution des traitements pourraient apporter une aide supplémentaire.

Résumé traduit

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