Titre original :

État des lieux de la prise en charge des rétentions trophoblastiques post-IVG au CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • Rétention trophoblastique
  • IVG
  • orthogénie

  • Avortement
  • Avortement médicamenteux
  • Interruption légale de grossesse
  • Avortement provoqué
  • Rétention placentaire
  • Trophoblastes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2023ULILM223
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/09/2023

Résumé en langue originale

Contexte : La rétention trophoblastique est une complication fréquemment observée dans les suites d’une interruption volontaire de grossesse. Pourtant à l’heure actuelle, son diagnostic tout comme sa prise en charge ne sont pas codifiés et varient considérablement d’une structure de santé à l’autre. L’objectif principal de cette étude est d’identifier les éléments qui auraient pu motiver la décision thérapeutique entre les deux techniques de prise en charge actuellement recommandées, à savoir l’expectative et la reprise chirurgicale. Méthode : Étude rétrospective de données collectées prospectivement, incluant les patientes ayant présenté une rétention trophoblastique dans les suites d’une IVG (aussi bien médicamenteuse que chirurgicale) réalisée à l’Hôpital Jeanne de Flandre entre janvier 2020 et décembre 2022. Les caractéristiques épidémiologiques, clinicobiologiques et échographiques des patientes ont été comparées entre les deux groupes de prise en charge. Résultats : Il existe une relation linéaire entre l’épaisseur de l’endomètre et la décision thérapeutique avec un taux de reprise chirurgicale qui augmente avec l’épaisseur endométriale (p < 0,001, OR 1,46 [1,30-1,63]). La courbe ROC a permis d’identifier un seuil d’épaisseur ³ 18 mm, permettant de prédire avec une bonne sensibilité et spécificité la décision de reprise au bloc opératoire. Le dosage de l’hCG plasmatique est également associé à la prise en charge avec une reprise chirurgicale plus fréquente lorsque celui-ci est ³ 750 UI/L (p < 0,1). L’analyse secondaire n’a pas mis en évidence des facteurs prédictifs d’échec de la méthode expectative. Conclusion : L’épaisseur de l’endomètre semble être le principal déterminant dans la décision thérapeutique. Néanmoins, des études complémentaires sont nécessaires pour conforter ces résultats et permettre d’harmoniser les pratiques.

  • Directeur(s) de thèse : Devemy, Constance

AUTEUR

  • Austruy, Pauline
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