Titre original :

Analyse des principaux résultats de lavages broncho-alvéolaires chez des patients critiques, mécaniquement ventilés pour une insuffisance respiratoire aiguë à SARS-CoV-2

Mots-clés en français :
  • Lavage broncho-alvéolaire
  • SARS-CoV-2
  • COVID-19
  • ventilation mécanique invasive
  • sur-infection bactérienne
  • ITRI-AVM, CAPA

  • Lavage bronchoalvéolaire
  • Covid-19
  • Respiration artificielle
  • Lavage bronchoalvéolaire
  • Virus du SRAS
  • Ventilation artificielle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2023ULILM180
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/06/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Le SARS-CoV-2, agent causal de l’infection virale COVID-19, est responsable d’une atteinte respiratoire potentiellement sévère et létale. Les complications infectieuses pulmonaires, grevant son pronostic, restent incomplètement connues. Matériel et Méthodes : Notre étude, observationnelle, rétrospective, incluait tous les lavages broncho-alvéolaires réalisés entre Septembre 2020 et Mai 2021, chez des patients sous ventilation mécanique invasive pour une infection sévère à SARS-CoV2. Résultats : 258 LBA ont été analysés, chez 195 patients. Une sur-infection bactérienne était retrouvée chez 11 (12,9%) patients, dans 50% des cas à P. Aeruginosa ou S. Pneumoniae. 40 (29,6%) patients présentaient une infection du tractus respiratoire inférieur associée à la ventilation mécanique, dont 28% à P. Aeruginosa. Une probable aspergillose pulmonaire associée au COVID-19 était retrouvée chez 15 (7,8%) patients selon ECMM/ISHAM, associée à une augmentation de la mortalité. 75 (29,3%) LBA, chez un tiers des patients, ont retrouvé des levures, principalement C. Albicans. 124 (70,1%) patients présentaient au moins une PCR positive à Herpesviridae. Dans 95,6% des cas, les formules anatomopathologiques étaient neutrophiliques ou panachées. Conclusion : Les sur-infections bactériennes et Aspergilloses apparaissent peu fréquentes, notamment en absence de terrain favorisant, mais doivent être recherchées au moindre doute devant l’impact thérapeutique. A contrario, les ITRI-AVM sont fréquemment retrouvées, en particulier au-delà de 5 jours de ventilation invasive.

  • Directeur(s) de thèse : Fournier, Clément

AUTEUR

  • Pernaut, Laure-Anne
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification jusqu'au 30/06/2024