Titre original :

Une déclaration administrative de médecin traitant n’est pas synonyme d’un suivi par un médecin généraliste : étude descriptive et analytique dans 4 EHPAD de Boulogne-sur-mer en 2023

Mots-clés en français :
  • Accès aux soins
  • EHPAD
  • médecine générale
  • gériatrie

  • Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
  • Droit à la santé
  • Médecins généralistes
  • Maisons de retraite médicalisées
  • Accessibilité des services de santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM177
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/06/2023

Résumé en langue originale

Introduction : Le Cap Santé 2023 vise à ce que chaque personne en affection longue durée puisse signer une déclaration médecin traitant. Or, en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), de nombreux résidents en ALD ont bien une déclaration administrative mais ne sont plus suivis par leur médecin traitant (notamment après un départ en retraite, si l’EHPAD est éloignée ou si le médecin choisit de ne pas y intervenir). Notre objectif était de déterminer le taux de résidents d’EHPAD ayant un suivi par un médecin traitant avec ou sans déclaration administrative, et le taux de résidents n’ayant pas de suivi par un médecin traitant avec ou sans déclaration administrative. Matériel et méthode : En mai 2023, nous avons réalisé une étude épidémiologique descriptive auprès des 215 résidents des 4 EHPAD rattachés au centre hospitalier de Boulogne-sur-mer. Le suivi par un médecin traitant était déterminé par les équipes infirmières. Les troubles neurocognitifs ont été déterminés dans le dossier médical. Résultats : Nous avons recensé 154 femmes (71,6 %), 61 hommes (28,4 %), de 82,0 ± 10,3 ans, dont 64 % étaient atteints de troubles neurocognitifs. Parmi les 215 résidents, 130 (60 %) avaient un suivi par un médecin traitant — 121 déclaré administrativement (56 %) et 9 non déclaré (4 %). Il y avait 85 résidents (40 %) sans suivi par un médecin traitant — 70 ayant pourtant un médecin déclaré administrativement (33 %) et 15 non déclaré (7 %). Au total, sur 72 médecins généralistes déclarés, 30 assuraient un suivi (dont 3 exerçant entre 10 et 16 km). Conclusion : Notre travail exploratoire sur 4 des 11 000 établissements d’hébergement du pays mériterait d’être conduit de façon coordonnée par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie. Les EHPAD rattachés à un centre hospitalier étaient ceux où l’absence de suivi était la plus élevée dans le Boulonnais. Outre l’identification de ce problème, augmenter le temps médical disponible reste un préalable indispensable pour améliorer l’accès aux soins, y compris en EHPAD.

  • Directeur(s) de thèse : Rochoy, Michaël

AUTEUR

  • Cangardel, Adrien
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