Titre original :

Efficacité comparée selon la charge tumorale du Pembrolizumab seul ou associé à la chimiothérapie chez les patients avec un carcinome bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé ayant un score PDL1 ≥ 50%

Mots-clés en français :
  • Cancer bronchique
  • immunothérapie
  • pembrolizumab
  • survie

  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Pembrolizumab
  • Immunothérapie anticancéreuse
  • Chimiothérapie anticancéreuse
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs du poumon
  • Carcinome pulmonaire non à petites cellules
  • Antinéoplasiques immunologiques
  • Immunothérapie
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2023ULILM106
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/05/2023

Résumé en langue originale

Introduction : Le traitement optimal de première ligne des CBNPC avancés avec un PDL1 ≥ 50% n’est pas connu, faute d’essais comparant le pembrolizumab seul à l’association pembrolizumab-chimiothérapie. Certains centres privilégient une chimio-immunothérapie en cas de charge tumorale élevée. Notre objectif était de comparer la survie globale sous pembrolizumab seul et associé à la chimiothérapie selon la charge tumorale. Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique sur 3 centres de la région Hauts de France, incluant 164 patients atteints d’un CBNPC avec un PDL1≥50%, OMS 0-1, bénéficiant d’une première ligne par pembrolizumab seul ou associé à de la chimiothérapie. La charge tumorale était définie comme élevée lorsque la somme des grands axes des lésions cibles était > 100 mm. L’analyse porte sur la survie globale, ajustée sur les variables pronostiques principales (âge, OMS, nombre de sites métastatiques, PDL1, métastases cérébrales). Résultats : Sur 164 patients inclus, 96 patients (58,5%) ont bénéficié de pembrolizumab seul et 68 patients (41,4%) ont bénéficié d’une association de pembrolizumab-chimiothérapie. 83 patients (50,6%) avaient une charge tumorale élevée. La survie globale à 18 mois dans le groupe pembrolizumab seul (52.8%, IC95% 43.7-53.9%) et dans le groupe chimio-immunothérapie (57.5%, IC95% 42.4-77.6%) ne différait pas statistiquement (OR 1,34, IC95% 0,86-2,09, p=0.77). Il n’y avait pas de différence de survie entre le pembrolizumab seul et associé à la chimiothérapie dans le groupe à charge tumorale élevée (p=0.7). En revanche, dans le groupe à charge tumorale faible l'association de la chimiothérapie au pembrolizumab est associée à une survie globale diminuée comparée au pembrolizumab seul (OR 2.21, IC95% 1,15-4,26, p=0,018). Le nombre d’hospitalisation pour toxicité semblait plus important dans le groupe pembrolizumab-chimiothérapie toute charge tumorale confondue (14 patients soit 23.3%) que dans le groupe pembrolizumab seul (12 patients soit 12,5%). Conclusion : La chimio-immunothérapie ne semble pas supérieure à l’immunothérapie seule en termes de survie globale y compris en cas de charge tumorale élevée et pourrait avoir un effet délétère en cas de charge tumorale faible. Des essais randomisés sont actuellement en cours pour confirmer ces données.

  • Directeur(s) de thèse : Gauvain, Clément

AUTEUR

  • Lejeune, Marine
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre