Place du laser dans les traitements de l’osteochimionecrose due aux biphosphonates
- Ostéonécrose, Lasers à solide, Biphosphonates, Ostéonécrose de la mâchoire associée aux biphosphonates,
- Ostéonécrose
- Lasers à solide
- Biphosphonates
- Ostéonécrose de la mâchoire associée aux biphosphonates
- Lasers à solide
- Langue : Français
- Discipline : Chirurgie dentaire
- Identifiant : 2014LIL2C038
- Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
- Date de soutenance : 27/06/2014
Résumé en langue originale
L’ostéonécrose du maxillaire est une complication iatrogène grave de l’utilisation des biphosphonates (Bps). L’incidence de cette complication est moindre lorsque les BPs sont administrés par voie orale mais ceci doit être nuancé puisque l’utilisation de cette voie est largement prédominante, en raison de son indication majeure qu’est l’ostéoporose. L’origine de cette complication n’est pas encore clairement élucidée : elle semble résulter d'une réduction marquée du métabolisme osseux, avec accumulation de micro-dommages physiologiques et altération des propriétés biomécaniques. Le traumatisme et l'infection augmentent une demande de réparation osseuse dépassant les capacités de l'os hypodynamique, induisant une nécrose osseuse localisée. Les propriétés antiangiogéniques des BPs et des autres médications, et la présence d'autres facteurs de comorbidité, peuvent augmenter le risque de persistance et de progression de la maladie. Il n’y a à ce jour aucun traitement validé pour la prise en charge des ostéochimionécroses dues aux Bps (ONCB). La revue de la littérature fait apparaître des résultats insuffisants et aléatoires concernant les traitements conservateurs et chirurgicaux. C’est ainsi qu’a été étudié le bénéfice de traitements adjuvants en particulier le laser. Les cas rapportés sont encore peu nombreux mais démontrent semble t- il un bénéfice par rapport à la prise en charge par chirurgie conventionnelle seule. En effet, la biostimulation induite par le laser module le taux de prostaglandines, libère des facteurs de croissance, améliore l’action des macrophages, favorise la prolifération fibroblastique, facilite la synthèse du collagène, et donc améliore la cicatrisation. À cet effet cicatrisant s'ajoute un effet anti-inflammatoire et antalgique. De plus, il s’agit d’une procédure peu invasive.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Louvet, Béatrice
AUTEUR
- Arné, Camille