• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Ophtalmologie
• Identifiant : 2014LIL2M180
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 13/06/2014

Résumé en langue originale

CONTEXTE : Les modifications oculomotrices des patients atteints d’un déficit campimétrique périphérique sont mal connues à ce jour. La compréhension d’éventuelles stratégies compensatrices permettrait de développer de nouvelles options thérapeutiques comme une rééducation orthoptique adaptée au déficit du champ visuel. METHODE : Il s’agit d’une étude prospective, cas-témoin, sur treize patients atteints d’un GPAO. Le but est d’analyser leurs altérations oculomotrices lors de la réalisation d’actions naturelles familières ou non, en étudiant la durée moyenne de fixation oculaire. Nous évaluons également le retentissement d’un scotome périphérique à l’aide d’un questionnaire de qualité de vie VFQ25. RESULTATS : Au cours de la tâche familière, les patients fixent plus longuement par rapport aux sujets sains (1152 vs 894 msec) lors de la phase d’exécution (F(1,24)=5.6, p<.027), notamment les objets pertinents : 952 msec vs 639 msec respectivement (F(1,24)=4.56, p<.043). Lors de la scène non familière, les durées de fixation sont plus longues sur les objets distracteurs chez les patients glaucomateux (254 msec) par rapport témoins (142 msec) uniquement lors de la pré-tâche (F(1,24)=6.83, p<.015). Les patients se disent peu gênés dans les activités quotidiennes par rapport à l’importance de leur scotome objectivable sur la périmétrie. CONCLUSION : Le GPAO induit une modification du comportement visuel. Le scotome subjectif décrit par le patient semble peu corrélé avec les mesures obtenues par la périmétrie. Tant que la vision centrale est conservée, il existe peu de dépendance liée au déficit campimétrique périphérique. Une étude complémentaire des saccades permettrait de mieux comprendre les stratégies compensatrices développées par le patient.

Résumé traduit

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