Titre original :

Résultats des protocoles d’hyperstimulation ovarienne contrôlée de type « long agoniste » en vue d’un 1er cycle de FIV chez les patientes présentant des ovaires polymicrokystiques échographiques : étude rétrospective et comparative de 159 cycles

Mots-clés en français :
  • Ovaires polykystiques, SOPK, FIV, réponse ovarienne à la stimulation, agonistes de la GnRH

  • Stein-Leventhal, Syndrome de
  • Fécondation in vitro
  • Stimulation de l'ovulation
  • Procréation médicalement assistée
  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Fécondation in vitro
  • Induction d'ovulation
  • Techniques de reproduction assistée
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2014LIL2M166
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/06/2014

Résumé en langue originale

Objectif: La présence d'ovaires polymicrokystiques (OPK écho) isolés est retrouvée fréquemment chez les patientes normo-ovulantes. Décrits comme une variante de la normale par certains ou comme un phénotype atténué de syndrome des ovaires polymicrokystiques (SOPK) par d’autres, les OPK écho isolés sont peu étudiés. Le but de cette étude est de définir le profil de réponse à la stimulation ovarienne et l’issue clinico-biologique en FIV des patientes OPK écho en les comparant à des patientes SOPK et témoins. Matériels et Méthodes: Etude rétrospective comparant le phénotype, la réponse à un protocole d’hyperstimulation ovarienne contrôlée de type « long agoniste » et l’issue clinico-biologique d’une 1ère tentative de FIV chez 47 patientes présentant un OPK écho, 63 patientes présentant un SOPK et chez 49 patientes témoins. Résultats : Le jour de l’injection d’hCG (JD), le nombre de follicules dominants > 15 mm est identique dans les trois groupes. En revanche, le nombre de follicules intermédiaires est significativement plus élevé dans les groupes OPK écho et SOPK par rapport au groupe témoin. L’oestradiolémie à JD est significativement plus élevée chez les SOPK et OPK écho par rapport aux témoins. La cinétique des taux de testostérone et de delta4androstènedione en cours de stimulation est identique entre les patientes SOPK et OPK écho. Les patientes SOPK et OPK écho ont un nombre significativement plus élevé d’ovocytes totaux et en métaphase 2 que les témoins. Le ratio ovocytes en métaphase 2/ follicules >15 mm est significativement plus élevé dans les groupes SOPK et OPK écho que pour les témoins (1,39 (+/-0,96) et 1,08 (+/-0,70) versus 0,70 (+/-0,24) ; p=0,0048) alors que le ratio ovocytes en métaphase 2/ follicules ≥13 mm est identique dans les trois groupes. Le nombre d’embryons obtenus est significativement plus élevé chez les patientes SOPK par rapport aux témoins (6 [0,0-15,0] vs 4 [0,0-12,0]; p<0,05) mais il n’y pas de différence significative entre les patientes SOPK et OPK écho et entre les patientes OPK écho et témoins. Les taux d’implantation et de grossesses cumulées sont comparables entre les trois groupes. Conclusion: Alors que le phénotype clinique et hormonologique (hormis l’AMH) des OPK écho est comparable à celui des témoins et que leur phénotype échographique est identique à celui des SOPK, cette étude montre que, en condition de stimulation ovarienne, le profil de réponse à la stimulation et l’issue clinico-biologique sont comparables à ceux des patientes SOPK.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Geoffroy, Robin

AUTEUR

  • Bruyneel, Aude
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