• Langue : Français
• Identifiant : LIL2_SMIS_2017_067
• Faculté/Ecole : ILIS
• Date de soutenance : 01/01/2017
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : Ingénierie de la santé; Management sectoriel

Résumé

En France, dans le cadre de la Tarification à l’activité, les activités de recherche et d’enseignement ne relèvent d’aucun système de tarification; elles sont financées par des dotations liées à la participation des établissements sanitaires aux Missions d’Intérêt Général et d’Aide à la Contractualisation. Ces missions sont mises en œuvre par des structures et dispositifs d’appui à la recherche. Leur évaluation est opérée par des indicateurs de résultats dont la rationalité peut être remise en question. La théorie économique qui a sous-tendu la création de ces dispositifs qui se veulent incitatifs pour les praticiens-chercheurs est fondée sur le principe de l’Homoeconomicus, à savoir que l’être humain ne serait motivé que par des incitations extérieures. Or, la littérature en sciences de gestion sur les motivations montre qu’il faut également tenir compte de certaines forces internes qui déclenchent, orientent et maintiennent dans la durée le comportement humain. Sur la base d’un important corpus théorique et grâce à une méthodologie de recherche scientifique, avec l'appui d'entretiens semi-directifs, ce mémoire met en évidence la dichotomie entre les incitations institutionnelles et les aspirations des praticiens chercheurs; et il propose des pistes innovantes pour en finir avec le principe de «la carotte et le bâton» appliqué encore aujourd’hui dans les établissements de santé.