Titre original :

Reconstruction de la langue après exérèse carcinologique étendue : place des lambeaux régionaux et libres et résultats fonctionnels

Mots-clés en français :
  • Langue, cancer, reconstruction, lambeau, résultats fonctionnels

  • Langue (anatomie)
  • Epithélioma spinocellulaire
  • Glossectomie
  • Lambeaux (chirurgie)
  • Chirurgie plastique
  • Qualité de vie
  • Tumeurs de la langue
  • Carcinome épidermoïde
  • Glossectomie
  • Lambeaux chirurgicaux
  • Procédures de chirurgie reconstructive
  • Qualité de la vie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie orale
  • Identifiant : 2014LIL2M119
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/05/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La reconstruction de la langue après exérèse carcinologique étendue reste un challenge pour le chirurgien. Les carcinomes épidermoïdes représentent la première étiologie de destruction linguale : leur traitement reste essentiellement chirurgical, mais entraîne de graves conséquences fonctionnelles en l’absence de reconstruction. Celle-ci utilise en particulier l’apport de tissus par lambeaux régionaux et libres afin de restaurer les fonctions de déglutition et d’élocution. Le but de cette étude a été de déterminer la place de ces lambeaux et les résultats fonctionnels obtenus sur l’élocution et l’alimentation. Méthode : Nous avons revu les dossiers de 57 patients opérés au centre Oscar Lambret entre Octobre 2002 et Décembre 2013 d’une exérèse carcinologique avec reconstruction par lambeau libre ou régional : lambeau de grand pectoral (PMMF), lambeau antébrachial (RFF), lambeau antérolatéral de cuisse (ATLF), lambeau brachial externe (LBF), lambeau de grand dorsal libre (LDF). Vingt-quatre patients ont pu être revus en consultation. Résultats : Le RFF est le lambeau le plus utilisé dans notre série (N=35/57). Les lambeaux fascio-cutanés résistent mieux à l’atrophie tissulaire : 76% ont un relief lingual saillant, contre 0% des lambeaux musculo-cutanés (p-0,028, test de Fisher). Le score d’alimentation est significativement meilleur chez les patients avec un relief lingual bombant (p=0,01, Test de Wilcoxon Mann-Whitney), mais cette tendance n’est pas retrouvée pour le score d’élocution. Les patients reconstruits par lambeau antébrachial présentent un meilleur score d’élocution (p=0,015, Test de Wilcoxon Mann-Whitney). Conclusion : La complexité anatomique et fonctionnelle de la langue rend illusoire sa restitution ad integrum. La reconstruction linguale doit privilégier les lambeaux libres fascio-cutanés pour apporter un volume stable dans le temps, car le maintien d’un relief important de la néo-langue conditionne les résultats fonctionnels. Malgré le développement de l’ATLF pour la reconstruction linguale, le RFF garde une place privilégiée dans l’arsenal thérapeutique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Morbize, Julieron

AUTEUR

  • Bonte, Amandine
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