• Langue : Français
• Identifiant : LIL2_SMOR_2016_054
• Faculté/Ecole : Médecine
• Date de soutenance : 01/01/2016
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : Mémoire d'Orthophonie

Résumé

Les travaux de recherche de Rondal (2003), Parisse et Le Normand (2007), de Maillart (2006, 2010) et la plupart des batteries d'évaluation du langage oral (telles que la N-EEL, la BEPL-B, le TLC ou le GREMOTS) soulignent l'intérêt de l'analyse de productions semi-spontanées ou spontanées pour la pratique orthophonique dans des objectifs de diagnostic et de projet thérapeutique. Pour autant, nous disposons de peu d'informations sur la façon dont l'analyse de ces productions est réalisée par les cliniciens sachant qu'il s'agit d'une analyse complexe et souvent coûteuse en temps. C'est ce que nous proposons de connaître davantage, par le biais d'un sondage par questionnaire soumis aux orthophonistes exerçant en France métropolitaine et dans les DROM-COM1. Il ressort que seule une minorité d'orthophonistes recueille et analyse systématiquement des productions orales spontanées et semi-spontanées, malgré le fait que la majorité d'entre eux a le sentiment d'avoir reçu une formation initiale en la matière au cours de leurs études. Cela s'explique, notamment, en raison de freins limitant ces usages. Cependant, au regard des praticiens, l'analyse du langage oral apparaît comme pertinente dans la majeure partie des pathologies et cadres cliniques et les orthophonistes pensent que le recueil et l'analyse de productions orales spontanées et semi-spontanées permettent une vision plus juste des capacités réelles du patient et de mieux orienter sa prise en charge.