Titre original :

Vécu des médecins généralistes lors de l’initiation d’une contraception chez les mineures de moins de 15 ans : une étude qualitative réalisée dans le secteur du Cambrésis

Mots-clés en français :
  • Adolescents
  • sexualité
  • contraception
  • mineures
  • santé sexuelle
  • communication
  • médecin généraliste
  • parents

  • Contraception des adolescentes
  • Contraception
  • Adolescents -- Sexualité
  • Relations médecin-patient
  • Contraception
  • Comportement contraceptif
  • Santé de l'adolescent
  • Santé sexuelle
  • Relations médecin-patient
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM029
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/03/2023

Résumé en langue originale

Introduction : L’adolescence représente la période d’une quête d’identité, d’un statut social, avec l’apparition des premiers émois affectifs et sexuels. La contraception des mineures de moins de 15 ans peut paraitre peu courante en médecine générale, mais n’en reste pas moins un enjeu de prévention essentiel. Toutefois, les médecins généralistes peuvent émettre une certaine réserve, à parler de sexualité chez des patientes qu’ils connaissent et suivent depuis l’enfance. L’objectif de ce travail était d’analyser le vécu des médecins généralistes sur l’initiation d’une contraception chez les patientes mineures de moins de 15 ans. Méthode : Il s’agissait d’une étude qualitative, menée par entretiens initialement dits semidirigés, secondairement devenus de plus en plus ouverts. L’échantillon était de type homogène raisonné, avec comme critère d’inclusion la pratique de la médecine générale en cabinet. Les entretiens ont été retranscris et anonymisés. Lors du codage, les données ont été triangulées avec d’autres chercheurs formés à la recherche qualitative. L’analyse des données était inspirée de la phénoménologie. Résultats : 7 médecins ont participé à cette étude. En tant que pilier de soins primaires, les qualités et failles du médecin généraliste étaient décrites comme déterminantes en réponse à une adolescente en demande de contraception. L’âge jeune et la maturité inconstante des patientes, participaient à la difficulté de ce genre de consultation. La place des parents, l’autorité parentale pouvait représenter un obstacle à la relation médecin patiente, ainsi qu’au respect du secret professionnel. Pourtant les médecins se sentaient souvent investis de l’éducation à la santé sexuelle de leurs jeunes patientes. Ils souhaitaient leur transmettre les informations concernant les risques liées à une sexualité active, participant ainsi à leur éducation sexuelle. Conclusion : La contraception représente une thématique souvent appréciée des médecins généralistes. Pourtant l’appliquer aux mineures de moins de 15 ans leur est parfois problématique, notamment sur le plan légal. Il semblerait donc nécessaire pour le médecin, d’adopter une attitude « idéale ». Parler simplement, être disponible et empathique tout en conservant sa position de soignant. Ainsi se fonde une relation de confiance, essentielle à une communication mutuelle et à la transmission du savoir scientifique par le soignant.

  • Directeur(s) de thèse : Legrand-Dufour, Delphine

AUTEUR

  • Damelincourt, Céline
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre