Titre original :

Le diagnostic anténatal modifie-t-il la prise en charge néonatale et le devenir à 1 an des enfants suivis pour atrésie de l'oesophage?

Mots-clés en français :
  • Atrésie de l’oesophage, diagnostic anténatal, diagnostic postnatal, devenir, anomalies associées

  • Atrésie de l'oesophage
  • Diagnostic prénatal
  • Atrésie de l'oesophage
  • Diagnostic prénatal
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2014LIL2M084
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/04/2014

Résumé en langue originale

Contexte : L’atrésie de l’oesophage (AO) est une malformation congénitale dont la prévalence est de 2,43 pour 10000 naissances avec un taux de dépistage anténatal (DAN) faible de 36,5%. l’objectif de ce travail était à la fois d’évaluer l’impact du diagnostic anténatal sur la prise en charge néonatale et le devenir à 1 an des nouveau-nés suivis pour atrésie de l’oesophage, mais aussi son impact en fonction du type d’atrésie. Méthode : Il s’agit d’une étude de population issue du registre national des atrésies de l’oesophage. Ont été inclus tous les cas d’enfants nés vivants entre 2008 et 2010. Nous avons constitué 2 groupes : les cas ayant bénéficié d’un dépistage anténatal et ceux dont l’atrésie de l’oesophage a été découverte à la naissance. Nous avons défini une variable composite de morbidité (lâchage de suture, fuite de l’anastomose, sténose oesophagienne) et de mortalité à 1 an. Résultats : 469 cas ont été inclus avec un taux de dépistage anténatal de 24,3%. 82,2% des AO de type I ont été dépistés comparativement à 17,9% des AO de type III (p<0,001). Le taux de transfert après la naissance était plus faible dans le groupe DAN (25,6% versus 82,5%, p<0,001). Le délai entre la naissance et la première intervention chirurgicale n’était pas différent. La longueur du défect (2,61 vs 1,48 cm, p < 0,001), le taux de gastrostomie à la naissance (45,6% versus 11,8%, p < 0.001) et la durée de séjour en néonatologie étaient plus élevés dans le groupe DAN (71j versus 36j, p<0,001). La variable composite était plus élevée dans le groupe diagnostic anténatal (44% vs 27.6%, p=0.003) et dans les AO de type I que dans les AO de type III (58.1% vs 28.3%, p < 0.001). Conclusion : Les cas diagnostiqués en anténatal ont une morbidité plus élevée liée au type d’atrésie de l’oesophage (Type I et/ou défects longs). Même si le diagnostic ne modifie pas la prise en charge néonatale et la survie à 1 an, il permet une information des parents et une préparation de la naissance dans un centre de néonatologie adapté.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Houfflin-Debarge, Véronique

AUTEUR

  • Garabedian, Charles
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