Titre original :

Identifier les difficultés et les obstacles au diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques : enquête qualitative auprès de médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • médecine générale
  • diagnostic
  • dystrophie ovarienne
  • syndrome de Stein-Leventhal

  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Soins de santé primaires
  • Médecins généralistes
  • Médecine générale
  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Diagnostic
  • Soins de santé primaires
  • Médecins généralistes
  • Médecine générale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM407
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/10/2022

Résumé en langue originale

CONTEXTE - Décrit pour la première fois en 1935, le syndrome des ovaires polykystiques touche en moyenne une femme sur dix en France. Syndrome complexe et multifactoriel, il est la première cause de troubles du cycle, d’infertilité féminine et d’hyperandrogénie. Son diagnostic repose aujourd’hui encore sur la mise en évidence des critères de Rotterdam, établis en 2003. L’objectif principal de cette étude est d’identifier les freins rencontrés pour établir le diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques en médecine générale. Les objectifs secondaires sont de faire un état des lieux des pratiques cliniques en soins primaires et de proposer des mesures visant à faciliter le diagnostic en milieu libéral. METHODE - Étude qualitative par entretiens semi dirigés auprès de 14 médecins généralistes (MG) du Nord-Pas-De-Calais. Les entretiens ont été menés jusque suffisance des données. RESULTATS - Les critères de Rotterdam restent peu connus des MG. Les freins évoqués sont plurifactoriels : relatifs aux médecins eux-mêmes en fonction de leurs caractéristiques personnelles, manque de formation, défaut d’accès aux nouvelles recommandations, manque d’intérêt et d’investissement dans la recherche du diagnostic. Les MG jugent qu’ils ne sont pas assez confrontés à cette pathologie, d’où leur manque d’automatisme à évoquer le diagnostic. On note ensuite des obstacles liés aux patientes tels que le défaut de plainte exprimée, la normalité des symptômes, le refus d’un examen gynécologique par le MG et le nomadisme médical. Le déploiement des sage-femmes en libéral serait également un frein avec un échappement des consultations liées à la gynécologie. Pour améliorer le diagnostic, il est proposé de sensibiliser les patientes, de développer l’accès aux formations et l’immersion sur le terrain, de travailler en collaboration et d’exploiter les outils numériques. La mise en place de RCP et la création de centres de référence SOPK sont des domaines à explorer. CONCLUSION – Le délai au diagnostic du SOPK ne peut être réduit que par une meilleure connaissance des symptômes par les professionnels de santé. Les généralistes ont conscience de leurs lacunes et de leur manque d’intérêt. Ils sont en demande de moyens destinés à les informer, à sensibiliser les patientes et à développer le travail en réseau. Le médecin généraliste a un rôle central à jouer dans le diagnostic du SOPK afin de pallier aux effets néfastes de cette pathologie sur la santé les patientes.

  • Directeur(s) de thèse : Renouf, Jeanne

AUTEUR

  • Defrance, Pauline
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