Titre original :

La conciliation médicamenteuse

Mots-clés en français :
  • Conciliation médicamenteuse, divergences, binôme médecin / pharmacien, urgences, dossier patient informatisé, Maladies iatrogéniques, Hôpitaux -- Services des urgences, Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé, Affection iatrogénique, Service hospitalier d'urgences, Relations interprofessionnelles

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M148
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/09/2012

Résumé en langue originale

La connaissance non exhaustive du traitement personnel des patients à l’admission aux urgences est une source de iatrogénie évitable. Partant de ce constat, et dans le cadre d’une démarche d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, nous avons réalisé une étude aux urgences du Centre Hospitalier de Valenciennes sur la conciliation médicamenteuse en collaboration avec la pharmacie. Processus interactif, la conciliation médicamenteuse garantit la continuité des soins en intégrant à toute nouvelle prescription les traitements en cours du patient. L’objectif est d’étudier l’intérêt d’une aide pharmaceutique pour réaliser la conciliation médicamenteuse aux urgences et l’impact sur la prise en charge des patients à priori hospitalisés. Cette étude prospective sur 6 mois a permis l’analyse de 981 médicaments prescrits à 110 patients. Le médecin réalise l’anamnèse pharmaceutique. Le pharmacien analyse les prescriptions (prévention de la iatrogénie, interventions pharmaceutiques…). 195 divergences ont été décelées (dosage, posologie, ajout ou suppression de médicament). 125 interventions pharmaceutiques ont pu directement être réalisées aux urgences. 46% des patients présentent au moins une divergence dans leurs traitements. Il existe un lien significatif entre l’existence de divergences et l’utilisation de la source « pharmacie d’officine » comme recueil du traitement des patients arrivant aux urgences (p<0,05). Toutes sources confondues, la pharmacie d’officine intervient dans 2/3 des cas de divergences de manière significative (p<0,05). La pharmacie d’officine est une source d’information complémentaire pour le médecin urgentiste afin de récupérer une liste exhaustive de médicaments. Étape clé de la prise en charge hospitalière d’un patient, la conciliation médicamenteuse doit se faire le plus tôt possible. Sa réalisation par un professionnel de santé comme le pharmacien, améliore la prévention de la iatrogénie médicamenteuse. La communication entre médecin et pharmacien est primordiale et contribue à une amélioration de la prise en charge en termes de qualité et de temps.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Vaniet, Fabien

AUTEUR

  • Baranyaï, Audrey
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