Titre original :

Etude des facteurs prédictifs de robustesse des personnes âgées de plus de 75 ans après un passage aux urgences

Mots-clés en français :
  • Fragilité
  • personnes âgées
  • robustesse
  • facteurs prédictifs

  • Fragilité (médecine)
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Personnes âgées -- Santé et hygiène
  • ersonne âgée fragile
  • Service hospitalier d'urgences
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM003
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/01/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Les travaux concernant la fragilité, son repérage et sa prévention, que ce soit en service d’urgence, de gériatrie ou en médecine générale sont nombreux et ont pour but d’optimiser les prises en charges des personnes âgées. L’objectif de ce travail a été d’aborder cette problématique de santé publique sous un autre angle, celui de la robustesse et d’identifier s’il existait des facteurs prédictifs de robustesse chez les personnes âgées après un passage aux urgences. Matériel et Méthodes : Etude monocentrique, prospective, observationnelle et descriptive, réalisée dans le service d’accueil des urgences de l’hôpital Saint Vincent de Paul à Lille de mars 2021 à août 2021. Une période d’inclusion s’étendant du 10 mars au 15 mai 2021 nous a permis de sélectionner 110 dossiers parmi 258 patients de plus de 75 ans ; une période de rappel des patients à 3 mois de leur inclusion, s’étendant du 10 juin au 15 août a permis d’analyser la robustesse définie selon nos critères de jugement pour 96 dossiers. Résultats : Sur 96 dossiers analysés, il y avait 46 patients robustes contre 50 non robustes. Nous n’avons pas retrouvé de critère prédictif de cette robustesse telle que nous l’avions définie (p > 0.05) parmi les facteurs évalués (mode de vie, fréquences cardiaques minimales et maximales, albuminémie, score TRST modifié, évaluation subjective du sommeil). Paradoxalement, les personnes ayant une moins bonne évaluation de leur sommeil semblaient plus robustes (p < 0.05). La réévaluation de la définition de la robustesse et des travaux à plus grandes échelles est à suggérer. Conclusion : La robustesse semble être un processus évolutif dans le temps et il semble difficile de la caractériser à partir de l’âge gériatrique et difficile de le dépister aux urgences. Il serait intéressant d’étudier des personnes sur plusieurs dizaines d’années afin de déterminer quels sont les facteurs prédictifs de robustesse à long terme au cours d’une vie. Le rôle du médecin traitant paraît primordial dans le repérage de ces patients.

  • Directeur(s) de thèse : Bouquillon, Jean

AUTEUR

  • Kimpe Loonis, Thomas
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