Titre original :

Description des facteurs de risque de pneumopathie acquise sous ventilation mécanique en réanimation neuro-chirurgicale et de l’écologie bactérienne dans le but d’optimiser les pratiques de prévention

Mots-clés en français :
  • Pneumopathie acquise sous ventilation mécanique
  • réanimation neurochirurgicale
  • prévention
  • écologie bactérienne
  • antibiothérapie

  • Pneumonie acquise sous ventilation mécanique
  • Neurochirurgie
  • Écologie bactérienne
  • Antibiothérapie
  • Pneumonie associée aux soins
  • Procédures de neurochirurgie
  • Facteurs de risque
  • Études de cohortes
  • Soins de réanimation
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2021LILUM628
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/11/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Les pneumopathies acquises sous ventilation mécanique (PAVM) sont la 2ème cause d’infections associées aux soins en France et sont à l’origine d’une majoration de la morbi-mortalité, de la durée de séjour et du coût d’hospitalisation. Il existe de nombreuses mesures de prévention contre la survenue des PAVM. Dans le service de réanimation neuro-chirurgicale du CHRU de Lille, de nombreuses mesures de prévention ont été mises en place afin d’en réduire l’incidence. Methode : Une étude de cohorte rétrospective a été réalisée en réanimation neuro-chirurgicale du CHRU de Lille de novembre 2018 à juin 2019 pour caractériser les PAVM, les bactéries mises en cause, pour identifier les facteurs de risque associés à ces évènements. Résultats : La survenue moyenne des PAVM est de 5 jours de ventilation mécanique avec une incidence de 71%, dans la majorité des cas avec un profil communautaire et cela tout au long du séjour en réanimation. Le délai de survenue d’une 2ème PAVM est à 22 jours de ventilation mécanique. De nombreux facteur de risque de développer une PAVM ont été retrouvés notamment le score de Glasgow initial, l’âge, la durée de ventilation mécanique, le statut décès, les étiologies de plaies craniocérébrales par arme à feu et hématomes sous-duraux non traumatiques, l’absence de lésions thoraciques traumatiques à l’admission et les pneumothorax traumatiques. Conclusion : La mise en évidence de ces facteurs de risque ainsi que des caractéristiques bactériologiques et épidémiologiques permettra de mieux anticiper la survenue des PAVM en raccourcissant les durées de ventilation mécanique et de séjour, de mieux les traiter et d’identifier les patients à risque.

  • Directeur(s) de thèse : Declerck, Nicolas

AUTEUR

  • Verbrackel, Victor
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