Titre original :

Les épilepsies amygdaliennes : présentation clinique, morphologique et métabolique

Mots-clés en français :
  • Épilepsie
  • amygdale
  • hippocampe
  • volumétrie
  • TEP
  • sémiologie critique

  • Épilepsie temporale
  • Corps amygdaloïde
  • Sémiologie (médecine)
  • Tomographie par émission
  • Épilepsie temporale
  • Amygdale (système limbique)
  • Signes et symptômes
  • Tomographie par émission de positons
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2021LILUM593
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/10/2021

Résumé en langue originale

Contexte : L’épilepsie temporale mésiale est l’épilepsie focale la plus fréquente, nécessitant un recours à la chirurgie du fait de son caractère pharmacorésistant. Pour certains patients, une chirurgie limitée du pôle et de l’amygdale permet un bon contrôle de l’épilepsie et réduit le risque de séquelles cognitives lié à l’exérèse étendue de l’hippocampe. L’objectif de ce travail est de décrire la présentation clinique, morphologique et métabolique de ces épilepsies amygdaliennes. Méthode : Ce travail monocentrique rétrospectif s’est intéressé aux patients pris en charge en épileptologie au CHRU de Lille et qui ont bénéficié d’une exérèse limitée du pôle temporal et de l’amygdale. Un groupe comparatif de patients présentant une épilepsie à point de départ hippocampique identifié lors d’une exploration par SEEG a été constitué. Nous avons analysé la sémiologie des crises de l’ensemble des patients. Une analyse volumétrique des structures temporales mésiales a été réalisée sur les IRM cérébrales des patients à l’aide du logiciel Volbrain. Enfin nous avons comparé les TEP cérébrales intercritiques à l’aide du logiciel SPM. Résultats : Nous avons identifié 13 patients avec épilepsie amygdalienne et 23 patients souffrant d’une épilepsie temporale mésiale à point de départ hippocampique. La sémiologie critique des épilepsies amygdaliennes est semblable aux crises à point de départ hippocampique. On note la survenue d’un arrêt comportemental précoce dans 50% des crises hippocampiques contre 7,7% des crises amygdaliennes (p<0,05). Les mouvements faciaux à composante émotionnelle sont plus fréquents lors des crises amygdaliennes (61,5% vs 27,3% ; p<0,05). 69,2% des patients avec épilepsie amygdalienne présentent un trouble anxiodépressif contre 34,7% des épilepsies hippocampiques (p<0,05). Le volume moyen amygdalien est de 1,2436 ± 0,3 cm3 dans le groupe épilepsie amygdalienne contre 1,056±0,208 cm3 dans les épilepsies hippocampiques (p=0,051). 63,6% des patients avec épilepsie amygdalienne présentent une hypertrophie de l’amygdale contre 25% des patients avec épilepsie hippocampique. Il n’y a pas de différence concernant le volume hippocampique. En TEP, le pôle temporal, le précuneus, l’insula et le thalamus dorsolatéral controlatéral au foyer épileptogène étaient plus hypométaboliques dans le groupe des épilepsies amygdaliennes. Conclusion : L’évaluation clinique, morphologique et métabolique peut aider à distinguer un foyer épileptogène amygdalien.

  • Directeur(s) de thèse : Chochoi, Maxime

AUTEUR

  • Dochez, Nicolas
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