• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
• Identifiant : 2021LILUM585
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 26/10/2021

Résumé en langue originale

Contexte : L’objectif de cette étude était de réaliser un état des lieux de notre pratique ainsi que d’identifier des facteurs de risque d’échec ou de complications post-opératoires chez les patients nécessitant une reconstruction par lambeau libre en chirurgie maxillo-faciale. Méthode : Les données péri-opératoires de 110 interventions consécutives chez 102 patients opérés en sein du service de chirurgie maxillo-faciale du CHU de Lille entre Janvier 2016 et décembre 2020 ont été inclus rétrospectivement. Des analyses univariées ont été réalisées pour déterminer d’éventuels facteurs de risque. Résultat : Le taux d’échec de lambeau était de 15 lambeaux sur 110 (14%). Le taux de complications médico-chirurgicales était de 48%. Le taux de décès intra-hospitalier était de 0,91%. Un antécédent de radiothérapie, de longues durées d’intervention et d’ischémie du lambeau, un volume de remplissage per-opératoire important et une durée d’hypotension artérielle après clampage vasculaire étaient associés à un risque plus important d’échec de lambeau. Un plus faible taux d’albumine pré-opératoire, de plus longues durées d’intervention et d’ischémie du lambeau, un remplissage vasculaire plus important, une plus grande utilisation de colloïdes en per-opératoire, un saignement post-opératoire plus important ainsi qu’un plus grand nombre de culots transfusé en post-opératoire étaient associés à un risque plus important de complications post-opératoires. Conclusion : En conclusion, cette étude nous permet de mieux repérer les patients à risque d’échec de lambeau ou de complications post-opératoires, notamment en prêtant une attention particulière aux patients ayant bénéficiés de radiothérapie pré-opératoire, en optimisant l’hémodynamique per-opératoire avec monitorage invasif, en limitant le remplissage vasculaire notamment par colloïdes, et en ayant probablement davantage recours à la noradrénaline.