Quel est l’impact de la chirurgie des lésions d’endométriose profonde digestive sur le succès de la fécondation in vitro avec ou sans micro-injection intracytoplasmique de spermatozoïde ?
- Endométriose pelvienne profonde digestive
- infertilité
- chirurgie
- FIV+/-ICSI
- Endométriose
- Fécondation in vitro
- Injection intracytoplasmique de spermatozoïdes
- Stérilité
- Endométriose
- Fécondation in vitro
- Injections intracytoplasmiques de spermatozoïdes
- Infertilité
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
- Identifiant : 2021LILUM003
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 08/01/2021
Résumé en langue originale
Contexte : L’endométriose pelvienne profonde peut être associée à une infertilité. Dans ce contexte, la conduite à tenir afin d’optimiser la prise en charge de l’infertilité associée à l’endométriose pelvienne profonde digestive est mal définie : chirurgie de l’ensemble des lésions puis FIV+/-ICSI ou bien FIV+/-ICSI d’emblée ? Objectif : Evaluer les taux cumulés d’accouchement par ponction chez les patientes avec une EPP digestive associée à une infertilité selon la prise en charge : chirurgie puis FIV+/-ICSI ou bien FIV+/-ICSI d’emblée. Matériels et méthodes : Etude rétrospective, monocentrique (CHU de Lille) menée entre le 01 janvier 2007 et le 31 décembre 2018 à partir de la base de données JFIV. Deux groupes de patientes ont été individualisés : FIV+/-ICSI d’emblée (groupe A, 120 patientes, 215 ponctions) et groupe chirurgie puis FIV+/-ICSI (groupe B, 69 patientes, 109 ponctions). Résultats : : Les taux d’accouchements ne sont pas différents de façon statistiquement significative entre nos deux groupes (51.7% dans le groupe A vs 47.8% dans le groupe B (p=0.61)). Le nombre d’ovocytes ponctionnés est plus faible chez les patientes opérées (7.0 dans le groupe A vs 6.0 dans le groupe B (p=0.015)). Une analyse de sous-groupe montre une diminution du nombre d’ovocytes ponctionnés chez les patientes porteuses d’endométriomes opérées. Conclusion : Notre étude semble montrer que la modalité de prise en charge de l’infertilité associée à une EPP digestive (FIV+/-ICSI d’emblée versus chirurgie puis FIV+/-ICSI) n’aurait pas d’impact sur le taux d’accouchement. Le choix de la stratégie de prise en charge doit donc reposer sur la symptomatologie de la patiente.
- Directeur(s) de thèse : Rubod dit Guillet, Chrystèle - Robin, Geoffroy
AUTEUR
- Dumouchel De Premare, Catherine