• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2013LIL2M325
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 23/10/2013

Résumé en langue originale

L'hypertension, le diabète de type 2 et la dépression sont des pathologies fréquemment rencontrées en médecine générale. Le but de cette thèse est d'étudier si les patients diabétiques ou hypertendus présentent plus de fatigue, d'anxiété et de dépression. Une étude transversale est réalisée durant 3 mois dans des cabinets de médecine générale. Elle comporte les questionnaires Fatigue Assesment Scale (FAS) et Hospital Anxiety and Depression Scale (HAD-S). Une analyse descriptive est réalisée, puis une étude bivariée, afin de déterminer les variables qui influencent les scores, et enfin une étude multivariée pour évaluer l'impact des différentes variables sur le score selon les groupes. Inclusion de 117 patients (38 diabétiques, 42 hypertendus et 37 témoins). Il y a autant d'hommes que de femmes. La moyenne d'âge est de 59,5 ans. On retrouve une différence significative (p = 0,009) pour le score FAS entre le groupe 'Diabète' (17,8) et le groupe 'HTA' (14,7), mais pas avec le groupe 'Témoin' (16). Le fait d'être diabétique, en ayant pour référence le groupe témoin, augmente de manière significative le score de 2,6 (p = 0,02). Pour les scores HAD-A, on n'observe pas de différence entre les groupes (diabète = 6,4; HTA = 6,8; témoin = 6,7; p = 0,84). Dans le groupe 'Diabète', 34% des patients présentent une anxiété modérée à sévère. Dans le groupe 'HTA' et le groupe 'Témoin', 38% et 32,5% des patients présentent une anxiété modérée à moyenne. Le fait d'être une femme fait augmenter le score de 2 (p = 0,001). De même que le fait d'être jeune fait augmenter le score de 0,07 de manière significative (p=0,004). Pour les scores HAD-D, on n'observe pas de différence significative entre les groupes (diabète = 3,6; HTA = 2,9; témoin = 3,3; p = 0,56). Dans le groupe 'Diabète', 8% des patients présentent une dépression modérée à moyenne. Dans le groupe 'HTA', 2% des patients présentent une dépression modérée. Dans le groupe 'Témoin', 8% des patients présentaient une dépression modérée à sévère. La seule variable qui modifie de manière significative le score HAD-D est l'activité sportive. Pour 1h de sport supplémentaire par semaine, le score diminue de 0,2 (p = 0,03). On n'observe pas de différence significative entre les groupes 'Diabète', 'HTA' et 'Témoin'. Néanmoins, il est important, en soins primaires, de prendre conscience des liens entre les pathologies organiques et le bien être psychique des patients, et donc de dépister ces différentes pathologies.

Résumé traduit

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