Titre original :

Acromégalie et complications maxillo-faciales : réalisation d’une étude observationnelle multicentrique

Mots-clés en français :
  • Acromégalie
  • chirurgie maxillo-faciale
  • parodontopathie

  • Acromégalie
  • Face -- Chirurgie
  • Parodontopathies
  • Acromégalie
  • Maladies parodontales
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
  • Identifiant : 2020LILUM379
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/12/2020

Résumé en langue originale

Contexte L’acromégalie est une maladie rare avec un retard diagnostique de plusieurs années. Cette pathologie présente de multiples atteintes d’organes pouvant diminuer l’espérance de vie et altérer la qualité de vie. Peu d’études se sont intéressées aux complications maxillo-faciales et dentaires chez les patients acromégales ainsi qu’à leur prise en charge. Objectifs L’objectif principal de cette étude est d’évaluer la fréquence des complications maxillo-faciales chez des patients porteurs d’une acromégalie et de décrire les modalités de prise en charge médico-chirurgicales chez ces patients. Méthode Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective multicentrique. Les données clinico-biologiques relatives à l’acromégalie ont été collectées. Les patients ont répondu à 3 auto-questionnaires, bénéficié d’un bilan morphologique et d’une évaluation par un chirurgien maxillo-facial. Résultats 25 patients ont été inclus dans notre étude avec un âge médian de 49 ans et un sexe ratio H/F de 0,92. Les patients avaient un taux d’IGF1 médian au diagnostic de 326 % de la norme supérieure pour l’âge et le sexe. La médiane de la durée d’évolution entre le diagnostic et l’évaluation maxillo-faciale était de 2 ans. 32% des 25 patients inclus présentaient une acromégalie de novo. 20% avaient une maladie considérée comme contrôlée. 28% étaient en attente d’une chirurgie hypophysaire. Concernant la fréquence des complications maxillo-faciales, 91 % des 22 patients évalués présentaient une macroglossie significative, 68 % une malocclusion de classe III et 36% une parodontopathie. Le retentissement en termes de qualité de vie était faible (score médian de l’OHIP 14 de 1,13/14 et celui du GOHAI 12 de 4.13 /12). Le score médian pour l’AcroQol était de 60%. Une prise en charge orthodonto-chirugicale était indiquée chez 59 % des patients évalués, refusée par 46 % d’entre eux. La réalisation de soins dentaires était proposée à 18 % d’entre eux. Conclusion Dans notre étude, les complications maxillo-faciales (macroglossie, parodonpathie, dysmorphose de classe III) sont fréquentes. 59 % des patients de notre étude nécessiteraient théoriquement une prise en charge chirurgicale maxillo-faciale justifiant une évaluation systématique de nos patients acromégales.

  • Directeur(s) de thèse : Cortet-Rudelli, Christine

AUTEUR

  • Trupin, Jessy
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