• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2013LIL2M279
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 07/10/2013

Résumé en langue originale

La Guyane est le département français le plus touché par l’épidémie du VIH, avec 1,3% de femmes enceintes séropositives. Les difficultés de compliance au suivi médical et la part importante de perdus de vue sont un véritable problème de santé publique. L’objectif de cette thèse était de décrire le suivi des femmes enceintes séropositives au VIH dans l’ouest guyanais pendant la grossesse et jusqu'à un an en post-partum, et celui de leurs enfants jusque 18 mois après la naissance. L’objectif principal était d’estimer la proportion de femmes et d’enfants perdus de vue en post-partum. Matériel et Méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive, rétrospective et exhaustive, concernant 93 femmes séropositives ayant accouché à Saint Laurent du Maroni entre le 1er janvier 2009 et le 31 aout 2011 et leur 93 enfants. Résultats : 34,8% des femmes étaient perdues de vue dans l'année suivant l'accouchement. Les femmes qui avaient une sécurité sociale en début de grossesse, et celles suivies de façon régulière avant la grossesse étaient moins souvent perdues de vue en post-partum (respectivement p=0,04 et 0,03). Les femmes qui habitaient à Saint-Laurent étaient moins souvent perdues de vue (p=0,03). Le suivi médical de 59,1% des bébés n’était pas réalisé jusqu’à 18 mois : presque un quart des enfants étaient perdus de vue dès la sortie de la maternité (24,2%) et la moitié l’étaient au sixième mois (48,3%). Seulement 12,9% avaient un suivi optimal. Le taux de transmission mère-enfant était difficile à calculer du fait des nombreux perdus de vue. Il était estimé entre 1,1% et 4,3%. Conclusion : Nous rapportons dans cette étude l’intérêt de repérer en début de grossesse les femmes à risque d’être perdues de vue dans le post-partum afin d’insister sur l’importance de leur suivi médical et celui de leurs enfants.

Résumé traduit

...