Titre original :

La néphropathie à BK virus, expérience lilloise et devenir du rein adelphe

Mots-clés en français :
  • BK virus, néphropathie à BK virus, transplantation rénale, donneur, rein adelphe, immunosuppression, anticalcineurines, tacrolimus, ciclosporine, survie du transplant, Rein -- Maladies, Virus BK, Rein -- Transplantation -- Complications

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Néphrologie
  • Identifiant : 2013LIL2M247
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/09/2013

Résumé en langue originale

Contexte : La néphropathie à BK virus (NBKV) est une complication redoutable de la transplantation rénale, mettant en jeu la survie du transplant. Son incidence est croissante. Devant l’absence de traitement antiviral curatif spécifique, déterminer les facteurs de risque de la NBKV, est un enjeu majeur. Différents facteurs de risque ont été évoqués notamment ceux liés au donneur et à l’immunosuppression (IS). L’objectif principal de ce travail, est d’étudier le devenir du rein adelphe des patients ayant présenté une NBKV, à la recherche d’une implication du donneur et/ou de l’IS dans la survenue de la maladie. Méthode : Notre étude s’est intéressée aux transplantés rénaux de plus de 18 ans, présentant une NBKV prouvée histologiquement, de juin 2006 à janvier 2013, au C.H.R.U. de Lille, ainsi qu’aux transplantés porteurs du rein adelphe. Les données cliniques, biologiques immunologiques, virologiques et le traitement IS, ont été relevés à différents moments de la transplantation. Résultats : Sur 800 transplantés rénaux, nous recensons 28 cas de NBKV (3,5%) et 25 transplantés avec le rein adelphe. La NBKV se déclare en moyenne à 20,0 ± 12,5 mois, avec un DFGe moyen à 28,1 ± 11,6 mL/min/1,73 m2. La perte du transplant survient dans 50% des cas, avec un délai moyen de 11,1 ± 10,6 mois. La fonction rénale au diagnostic des patients ayant perdu leur transplant, était significativement plus altérée (p=0,01). Les patients avec une virémie persistante à 3 mois du diagnostic, ont perdu plus fréquemment leur transplant (60% versus 25%). Aucun cas de NBKV n’a été prouvé dans le groupe des reins adelphes. La perte de transplant était moins fréquente dans ce groupe (12%). Une différence d’IS a été remarquée entre les deux groupes, avec une utilisation plus fréquente de Ciclosporine (CyA) dans le groupe des reins adelphes (32% versus 0%). Conclusion : Nous n’avons pas retrouvé d’implication du donneur dans la NKBV. L’impact de l’IS est confirmé, notamment celui des anticalcineurines (ACN). Le tacrolimus (FK) est davantage pourvoyeur de NBKV, alors que la CyA a un rôle protecteur.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Provôt, François

AUTEUR

  • Jomaa, Zacharie
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