• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2012LIL2E052
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 08/06/2012

Résumé en langue originale

Les pesticides sont utilisés pour détruire les organismes nuisibles responsables de la diminution des rendements et de la moindre qualité des récoltes. Ils ont constitué un progrès considérable pour l'agriculture. Cependant, en raison de leur utilisation massive, des phénomènes de résistance sont apparus et leur utilisation est aujourd'hui remise en question et des questions se posent de plus en plus sur les effets de ces produits sur l'environnement et leur innocuité pour la santé humaine. De nos jours, des contrôles réguliers sont effectués sur les produits alimentaires afin de mesurer les résidus de pesticides. Par exemple, des analyses recherchent les traces de traitements phytosanitaires dans les fruits et légumes. Ces résultats sont ensuite comparés aux Limites Maximales de Résidus (LMR) autorisées par les instances directives. Ces limites sont fixées lors de la mise sur le marché du produit phytosanitaire et elles évoluent suivant les études publiées sur la toxicité du traitement. Les effets des résidus de pesticides dans l'alimentation doivent aussi être étudiés et notamment l'absorption de faibles quantités à long terme. Des effets ancérigènes, des troubles endocriniens et des troubles neurologiques sont suspectés, en conséquence, des études doivent être poursuivies afin de rechercher le lien entre les pesticides et les pathologies. En France, la prise de conscience des risques liés aux pesticides est à l'origine du Plan Ecophyto 2018. Cet objectif de réduire de 50% l'usage des pesticides en France en 2020 encourage la recherche de méthodes alternatives aux traitements phytosanitaires.

Résumé traduit

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