Titre original :

Comparaison de deux stratégies thérapeutiques pour thromboses veineuses digestives : interruption versus maintien de l’anticoagulation

Mots-clés en français :
  • Thrombose veineuse digestive, Anticoagulation, Hypertension Porte, Syndrome de Budd-Chiari, Thrombose Porte, Récidive thrombotique, Hémorragie, Thrombose portal, Traitement anticoagulant

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2012LIL2M181
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/09/2012

Résumé en langue originale

Introduction : Les thromboses veineuses digestives (TVD) en l’absence de cirrhose sont souvent liées à la combinaison de facteurs pro-thrombotiques locaux et généraux. Une anticoagulation (ATG) d’une durée minimale de 6 mois est recommandée, à poursuivre au long cours en cas de syndrome de Budd-Chiari ou de facteur pro-thrombotique majeur. En l’absence de ces critères, les indications d’ATG au long cours ne sont pas clairement établies. L’objectif de cette étude était de comparer 2 stratégies thérapeutiques dans le traitement des TVD : interruption versus maintien de l’ATG. Patients et Méthodes : Etude contrôlée, monocentrique, non randomisée, rétrospective, incluant l’ensemble des cas de TVD survenus 2007 et 2011. La stratégie thérapeutique était décidée en comité multidisciplinaire. Le suivi morphologique était réalisé à M1, M6 puis annuellement. Les critères de jugement étaient la récidive thrombotique et la survenue d’une hémorragie. Résultats : Soixante-neuf patients, d’âge moyen 47±13 ans ont été inclus, avec un suivi moyen de 33±16 mois. L’ATG était poursuivie chez 43 patients (62%). Les 2 groupes différaient en terme de présentation initiale (symptomatique dans 88% des cas dans le groupe ATG maintenue versus 54%, p=0.001), d’antécédents personnels de maladie thromboembolique veineuse (35 versus 11.5%, p=0.03), de la présence d’une inflammation locale (14% vs 58%, p<0.001), et d’au moins un facteur de risque biologique (33.3 vs 7.7%, p=0.015). Durant le suivi, 14 patients ont présenté une hémorragie, dont 5 un épisode sévère, sans différence significative entre les 2 groupes. A M6, on notait une reperméabilisation complète chez 41%, partielle chez 30% des patients, sans différence entre les 2 groupes. A M36, une récidive était mise en évidence dans 67% des cas dans le groupe ATG interrompue, versus 0%, p=0.01. Conclusion : L’ATG est efficace chez les patients présentant une TVD en l’absence de cirrhose et de SMP. La poursuite de l’ATG n’est pas associée à un sur-risque hémorragique et diminuerait le risque de récidive thrombotique à moyen terme.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dharancy, Sébastien

AUTEUR

  • Zaoui, Sonia
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