Titre original :

Évaluation du niveau de connaissance et analyse du vécu des femmes âgées de 18 à 45 ans sur les règles, étude qualitative

Mots-clés en français :
  • Connaissances
  • vécu
  • femmes
  • règles
  • protections d’hygiène intime
  • syndrome de choc toxique menstruel
  • tabou menstruel
  • précarité

  • Menstruation
  • Serviettes hygiéniques
  • Produits d'hygiène intime
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Femmes -- Santé et hygiène
  • Menstruation
  • Produits d'hygiène pour la menstruation
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM535
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/12/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Jusqu’à la découverte de l’ovulation à la fin du XIX siècle, les règles font peur. Aujourd’hui, les menstruations restent un tabou omniprésent dans notre société. Au cours de ma pratique professionnelle, j’ai pu constater que les règles étaient peu comprises et peu abordées en consultation. En février 2020, les règles entrent au centre d’un débat public. L’assemblée nationale établit un rapport parlementaire mettant en lumière l’insuffisance des connaissances des femmes sur les menstruations. L’objectif de ce travail est d’analyser les lacunes et le ressenti des femmes sur les règles afin d’optimiser leur accompagnement en soin primaire. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative réalisée au travers d’entretiens individuels et semidirectifs, de femmes âgées de 18 à 45 ans. Elles ont été recrutées dans la région des Hautsde- France par l’intermédiaire de questionnaires disposés dans les salles d’attente de médecins généralistes et dans un service de gynécologie. Les entretiens ont été enregistrés puis retranscrits mot à mot. Une analyse thématique a pu être réalisée par théorisation ancrée. Résultats : Seize femmes ont participé à l’étude. Ces entretiens ont révélé que le tabou menstruel entraîne un manque de connaissance, un risque de mésusage des protections intimes et une perception négative des femmes sur leurs règles. Ces résultats mettent en valeur également la transmission inadéquate du savoir entre les femmes, la représentation ambivalente du sang menstruel et l’absence d’appropriation du sujet des règles par le médecin généraliste. Conclusion : Face à la mauvaise transmission du savoir, c’est au médecin traitant d’adapter sa communication, pour l’instant insuffisante et perfectible. Il faut que celui-ci aborde le sujet et s’y intéresse. Nous proposons dans cette thèse de nouveaux éléments d’anamnèse permettant d’apporter des solutions adaptées à la perception et au vécu de chaque patiente.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hannequart, Philippe

AUTEUR

  • Derville, Inès
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