Titre original :

Utilisation et intérêt du TEP-scanner dans le pseudo-polyarthrite

Mots-clés en français :
  • Pseudo-polyarthrite rhizomélique
  • TEP-scanner
  • vascularite
  • néoplasie

  • Pseudopolyarthrite rhizomélique
  • Tomographie par émission
  • Scanographie
  • Fludésoxyglucose (18F)
  • Angéite
  • Rhumatisme inflammatoire des ceintures
  • Tomographie par émission de positons couplée à la tomodensitométrie
  • Fluorodésoxyglucose F18
  • Vascularite
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2020LILUM516
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/11/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Il n'existe pas de gold standard pour le diagnostic de pseudo-polyarthrite rhizomélique (PPR). L’utilisation de la tomographie par émission de positons au 18F-fluorodésoxyglucose (18F-FDG) couplée au scanner (TEP-scanner) semble de plus en plus fréquente dans la prise en charge de la PPR alors que son intérêt reste débattu. Objectifs : Décrire l’utilisation actuelle du TEP-scanner dans la prise en charge de la PPR et déterminer son intérêt pour le diagnostic de PPR et pour la recherche d’une atteinte vasculaire associée. Méthodes : Ce travail de thèse comporte deux parties : (i) une étude rétrospective bicentrique décrivant l’utilisation du TEP-scanner chez des patients ayant une PPR sur une période de 5 ans et (ii) une étude cas-témoins appariant sur l’âge et le sexe des patients PPR avec TEP-scanner à des témoins ayant réalisé un TEP-scanner pour la recherche d’une néoplasie après un accident vasculaire cérébral. Pour cette deuxième étude sur l’utilité du TEP-scanner, 17 sites articulaires et 13 sites vasculaires ont été relus avec un score de fixation coté de 0 à 3 par localisation. Résultats : Dans notre étude rétrospective, 86 des 157 patients PPR inclus (54,8%) avaient réalisé un TEP-scanner sans augmentation significative du taux de TEP-scanner au cours du temps (p=0,36). Les patients avec TEP-scanner remplissaient moins les critères ACR/EULAR (p=0,03), présentaient plus d'antécédents néoplasiques (p=0,02), de signes généraux (p=0,05) et avaient un syndrome inflammatoire plus important (p<0,0001). Pour l’étude cas-témoins, 81 patients PPR ont été comparés à 81 témoins. Pour l’ensemble des 17 sites articulaires, le score de fixation moyen et le pourcentage de sites avec une fixation significative (score ≥2) étaient significativement plus élevés dans le groupe PPR (p<0,0001 pour toutes les comparaisons). De plus, la présence d'au moins 6 hyperfixations articulaires significatives (score ≥2) était associée au diagnostic de PPR avec une sensibilité de 84,0% et une spécificité de 95,7%. En revanche, la somme des scores de fixation vasculaire ne différait pas entre les 2 groupes. Conclusion : Sur une période de 5 ans, en cas de PPR, l’utilisation du TEP-scanner ne semblait pas en augmentation. Le TEP-scanner semble intéressant en cas de doute diagnostic ou pour la réévaluation de l’activité de la PPR.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Paccou, Julien

AUTEUR

  • Desvages, Anne
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