Titre original :

Repérage précoce d’un potentiel TDAH chez l’enfant : étude du lien entre médecins généralistes et professionnels en milieu scolaire : le point de vue des médecins généralistes

Mots-clés en français :
  • TDAH
  • médecine générale
  • professionnels scolaires
  • repérage précoce

  • Troubles d'hyperactivité avec déficit de l'attention
  • Médecine – Pratique
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Médecins généralistes
  • Personnel scolaire
  • Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité
  • Diagnostic précoce
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Personnel de l'éducation
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM505
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/11/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Le Trouble Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) est un trouble complexe. Le repérage et le diagnostic précoces permettent d’optimiser la prise en charge chez l’enfant. Le généraliste est aujourd’hui le médecin de premier recours, il connait l’enfant, sa famille et a un rôle important dans l’enquête sur l’impact du trouble dans la vie de l’enfant. Le personnel de l’Education nationale (enseignants et médecins scolaires) a également un rôle central tant l’impact du TDAH sur la scolarisation est important. L’objectif principal de cette étude est d’analyser les pratiques des généralistes dans le repérage précoce du TDAH et d’interroger leurs liens avec le milieu scolaire. . Méthode : Il s’agit d’une méthode qualitative. Les données sont recueillies à l’aide d’entretiens semi-dirigés réalisés auprès de médecins généralistes dans les Hauts-de-France et en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Puis les entretiens sont retranscrits grâce à un logiciel de traitement de texte. Le logiciel N’Vivo est utilisé pour l’analyse thématique des données. La suffisance des données est obtenue. . Résultat :. L’analyse des entretiens montre que les médecins généralistes sont sensibilisés à l’importance du dépistage précoce du TDAH mais se sentent démunis et isolés. Très peu de lien est fait avec la médecine scolaire dans les étapes avant ou après le diagnostic. Les médecins généralistes ne connaissent pas bien les aides et accompagnements à la scolarisation qu’ils peuvent proposer aux enfants et à leur famille. La HAS rappelle que le médecin généraliste doit faire le lien avec les enseignants, via le médecin scolaire, pour optimiser la scolarisation des enfants atteints d’un TDAH. Pourtant ce rôle n’est pas connu par les médecins et semble à ce jour difficilement applicable, notamment face à la pénurie de médecins de l’Education Nationale. Plusieurs pistes pour faciliter les échanges avec le milieu scolaire ont été proposées, telles qu’une fiche de liaison standardisée, une rubrique dédiée dans le carnet de santé de l’enfant ou encore l’utilisation du dossier médical partagé. Conclusion : La création de services de santé dans chaque Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale, ainsi que la récente convention nationale entre l’Education Nationale et l’assurance maladie pourraient permettre une amélioration des liens entre la médecine de ville et le personnel scolaire via des partenariats locaux.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bodein, Isabelle

AUTEUR

  • Lmouaci Nadah, Rima
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