Titre original :

L'apport d'informations scientifiques favorise-t-il l'adhésion des parents à la vaccination anti HPV ?

Mots-clés en français :
  • Vaccin
  • papillomavirus
  • cancer du col de l'utérus

  • Papillomavirus humains
  • Infections à Papillomavirus
  • Vaccin antipapillomavirus
  • Vaccination
  • Col de l'utérus
  • Patients -- Coopération
  • Papillomaviridae
  • Infections à papillomavirus
  • Vaccins contre les papillomavirus
  • Vaccination
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Refus de la vaccination
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM477
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/10/2020

Résumé en langue originale

Contexte: Malgré la recommandation vaccinale anti-HPV émise depuis 2007, la couverture vaccinale en France est à 29,4 %, bien inférieure à l'objectif du plan cancer 2014-2019 de 60 %. La peur des effets secondaires est souvent évoquée par les parents alors que les données actuelles ne remettent pas en cause la sécurité de ces vaccins. Est-ce que l'apport d'informations validées scientifiquement suffirait à convaincre les parents de vacciner leur enfant ? Méthode : étude analytique observationnelle monocentrique non randomisée ; à partir d'auto-questionnaires remplis par les parents de jeunes filles ayant entre 11 et 19 ans. Le critère de jugement principal était la différence de score entre l'avis initial et l'avis après information. Résultats : Sur 51 questionnaires recueillis, l'avis final est supérieur à l'avis initial de façon significative (p=0,008). Les personnes initialement "neutres" sont le seul groupe où l'avis initial a majoritairement évolué (2/3 sont devenus "plutôt pour"). Aucun des "totalement contre" n'a changé d'avis. La source d'information principale était le médecin traitant, cité par 64,7 % des personnes. Cet effectif passait à 78,4 % en incluant les personnes informées par le gynécologue. Les informations sont toutes jugées majoritairement incitatives à la vaccination, et surtout celles ciblant les HPV et pathologies qu'ils entraînent (jugées incitatives par au moins 80 % des personnes interrogées). Conclusion : L'apport d'information favorise la vaccination. Les informations préoccupantes sont plus incitatives que celles rassurantes. Une information minimale portant principalement sur les pathologies liées aux HPV nécessite d'être délivrée par le médecin traitant lors de la consultation de suivi entre 11 et 13 ans, qui ciblerait principalement les personnes neutres et pour. Une deuxième consultation est nécessaire pour les personnes hésitantes. Les personnes radicalement contre ne sont pas à cibler lors de cet échange. Les consultations dédiées au dépistage des lésions précancéreuses du col peuvent également apporter cette information, afin de sensibiliser les mères à cette problématique de santé publique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Ollivon, Judith

AUTEUR

  • Levignon, Laura
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