Titre original :

CATHEPAT, évaluation de l’analgésie post-opératoire par rachianalgésie ou par infiltration continue d'anesthésiques locaux versus PCA de morphine seule après hépatectomie par laparotomie sous-costale

Mots-clés en français :
  • Analgésie multimodale
  • morphine intratéchale
  • hépatectomie
  • réhabilitation précoce post-opératoire
  • infiltration cicatricielle continue
  • rachianalgésie

  • Hépatectomie
  • Douleur postopératoire
  • Analgésie multimodale
  • Médicaments -- Administration par voie intrathécale
  • Rachianesthésie
  • Analgésie contrôlée par le patient
  • Morphine
  • Hépatectomie
  • Douleur postopératoire
  • Analgésie
  • Anesthésie locale
  • Injections rachidiennes
  • Analgésie autocontrôlée
  • Morphine
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2020LILUM449
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/10/2020

Résumé en langue originale

Contexte : L’analgésie multimodale dans les hépatectomies par laparotomie sous-costale est un facteur de réhabilitation précoce post-opératoire. Elle permet une épargne morphinique qui diminuerait les douleurs post-opératoires chroniques. La sécurité de l’analgésie péridurale est remise en cause par la coagulopathie transitoire post-opératoire, d’autres techniques sont donc à évaluer. Matériel et méthodes : L’étude CATHEPAT comparait l’injection intrathécale de morphine (groupe RA) et l’infiltration cicatricielle continue par cathéter de paroi (groupe ICC) par rapport à la PCA de morphine seule (groupe contrôle). Cent quatre-vingt-six patients ont été randomisés de Mai 2015 à Novembre 2019 au CHU de Lille dans un protocole anesthésique standardisé. Le groupe RA recevait 300μg de morphine intrathécale avant l’incision. Le groupe ICC recevait par cathéter de paroi posé par le chirurgien un bolus de 20mg de ropivacaïne puis 8mL/h pendant 48 heures. Les trois groupes bénéficiaient d’une PCA de morphine. Les patients étaient suivis jusqu’à leur sortie d’hospitalisation, ils étaient ensuite contactés par envoi postal de questionnaire standardisé de dépistage des douleurs chroniques à 3 et 6 mois (QDSA/QEDN/DN4 interview). Résultats : La consommation cumulée de morphine à 24 heures était diminuée de plus de 30% dans le groupe RA par rapport au groupe PCA (p = 0,004). Diminution statistiquement significative de l’EN au repos et à l’effort dans le groupe RA pendant 12 heures par rapport au groupe PCA. Incidence des effets secondaires de la morphine similaire entre les groupes. Pas de différence entre les groupes ICC et PCA de morphine seule pour les 3 jours post-opératoires. Diminution non significative des douleurs chroniques à 3 mois et à 6 mois dans le groupe RA. Conclusion : Notre étude suggère que la rachianalgésie serait plus efficace que la PCA de morphine seule dans les DPO aiguës et chroniques. L’ICC n’a pas montré d’efficacité supérieure à la PCA de morphine seule.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Rohn, Aurélien

AUTEUR

  • Plane, Barthélémy
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre