Titre original :

Conséquences et enjeux de l'extension d'autorisation de mise sur le marché de l’Emtricitabine/ Tenofovir disoproxil dans la pratique de ville : une étude qualitative à travers la perception des praticiens généralistes

Mots-clés en français :
  • prophylaxie préexposition
  • médecins généralistes
  • soins de santé primaires
  • Truvada
  • Emtricitabine
  • Tenofovir disoproxil

  • Maladies infectieuses -- Prévention
  • Infections à VIH
  • Médecins généralistes
  • Prophylaxie pré-exposition
  • VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine)
  • Association d'emtricitabine et de fumarate de ténofovir disoproxil
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM437
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/10/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Le Domaine de la lutte contre le VIH ne cesse de progresser depuis les années 90. De nouvelles mesures prophylactiques s'offrent aux praticiens généralistes, notamment pour les populations dites à haut risque. Depuis 2017 existe en France une extension d'AMM pour l’utilisation du Truvada dans la prophylaxie pré exposition chez les populations à haut risque de contamination. Cette nouveauté dans la lutte prophylactique a nécessairement modifié la prise en charge actuelle des populations ciblées dans les cabinets de ville. Objectif : Dégager les différents déterminants d’une consultation de médecine générale impactés par l’extension d’AMM de l’Emtricitabine/ Tenofovir disoproxil. Rechercher secondairement les futurs enjeux de cette méthode. Méthode : Etude qualitative avec analyse par théorisation ancrée. La suffisance des données a été obtenue après réalisation de 11 entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes de la région des Hauts-de-France et dont la patientèle comportait des utilisateurs de la PrEP. L'analyse des données était réalisée avec le logiciel QSR Nvivo12® pour Windows 10. Il y avait un double encodage. Résultats : Les représentations autour du VIH et de la PrEP étaient centrées autour d’une banalisation de la maladie auprès du publique concerné. Toutefois, l’accueil de cette nouvelle méthode était très positif. Libération de la parole, responsabilisation du patient, partenariat médecin-patient, confiance et non jugement étaient souvent évoqués. Le modèle en place était salué mais plusieurs axes étaient à parfaire : les stratégies de communication au grand public et le développement de lieux de prescription étaient jugés encore insuffisants. Le médecin généraliste avait un rôle majeur dans le suivi, le dépistage et l’éducation thérapeutique et mériterait davantage de formation aux outils de counseling afin d’optimiser sa prise en charge. Conclusion : Cette nouvelle pratique continue de moderniser l’approche relationnelle avec le patient. L’étude ouvre d’autres pistes de réflexion : plus de moyens d’accès à l’information, la formation et à la prescription devraient être alloués, notamment par l’Etat.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Riff, Bertrand

AUTEUR

  • Grard, Pierre
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