Titre original :

Dites-moi ce que vous avez dans votre frigo, je vous dirai quel est votre syndrome gériatrique

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • gériatrie
  • personnes âgées
  • syndromes gériatriques
  • prévention
  • denrées alimentaires
  • alimentation
  • domicile
  • réfrigérateur

  • Aliments
  • Personnes âgées -- Alimentation
  • Réfrigérateurs
  • Personnes âgées -- Santé et hygiène
  • Aliments
  • Alimentation et nutrition
  • Phénomènes physiologiques nutritionnels du sujet âgé
  • État de santé
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM016
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/02/2020

Résumé en langue originale

Contexte : De nombreux tests et échelles existent pour effectuer une évaluation gériatrique standardisée. Celle-ci reste peu effectuée par les médecins généralistes en pratique. L’objectif de cette étude était d’établir un lien entre la présence et l’état des denrées alimentaires au domicile et les principaux syndromes gériatriques de nos patients afin de les dépister plus facilement en médecine de ville. Méthode : Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle multicentrique de type III. L’étude s’est faite en partenariat avec le réseau de santé gériatrique Lille Agglo qui inspectait les denrées alimentaires des patients à domicile. Des études de corrélation étaient réalisées entre l’état des denrées alimentaires et les principaux syndromes gériatriques (baisse de l’autonomie, dénutrition protéino-énergétique, trouble cognitif, risque de chute, de dépression, iatrogénie, déficit neurosensoriel, isolement). Résultats : 189 patients ont été inclus. La population était âgée de 82 ans en moyenne, majoritairement de sexe féminin (61,4%). La moitié vivait seule. 40% bénéficiait de l’APA et/ou de l’aide à la préparation des repas. Leurs principaux syndromes gériatriques étaient représentés par : le risque de chute (au moins modéré pour 82,8% des patients), les troubles cognitifs (74,7%), les déficits neurosensoriels (70,4%), la dénutrition protéino-énergétique (59 patients souffrant de dénutrition modérée, 27 en dénutrition sévère), un risque iatrogène majoré pour 68,6%, un syndrome dépressif chez 34,6% des patients. L’analyse statistique a montré des corrélations significatives entre le nombre de denrées présentes dans le réfrigérateur et l’ADL avec un coefficient de corrélation de Spearman à 0,164 (IC95% = [0,028 ; 0,296]). La corrélation entre le nombre de denrées dans le réfrigérateur et l’AGGIR était de 0,146 (IC 95% = [0, 017 ; 0,284]. La corrélation entre le nombre global de denrées à domicile et l’AGGIR était de 0,165 (IC 95 % = [0,012 ; 0,301] ; Des corrélations significatives ont également été retrouvées entre l’état des denrées et les déficits neurosensoriels, l’isolement et le risque iatrogène. Conclusion : On retrouve une corrélation significative en l’état des denrées et les syndromes gériatriques (baisse de l’autonomie, déficit neurosensoriel, isolement). Regarder le réfrigérateur constitue une alerte simple, concrète du risque gériatrique de nos patients à domicile.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delecluse, Céline

AUTEUR

  • Desrousseaux, Gwenaëlle
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