Titre original :

Travailler ensemble sans être ensemble : méthode collective et pistes d’amélioration d’un travail de thèse collectif par 21 internes de médecine générale des Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • travail collectif
  • intelligence collective
  • recherche collaborative
  • collaboration dans la pratique médicale

  • Thèses et écrits académiques
  • Travail collaboratif
  • Internes (médecine)
  • Dissertations universitaires comme sujet
  • Relations interprofessionnelles
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine du travail
  • Identifiant : 2019LILUM529
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/12/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Travailler en collaboration se développe dans de nombreux domaines, dont la médecine. Le travail collectif, s’il comporte de nombreux avantages, n’est pas sans difficultés. La question de l’intelligence collective est au coeur d’une réflexion qui transcende les disciplines. Dans le cadre d’un projet de recherche portant sur la iatrogénie médicamenteuse chez les personnes âgées, un collectif d’internes de médecine générale des Hauts-de-France a travaillé ensemble sous la direction de 2 directeurs de thèse. Quels sont les freins, les leviers, et les éventuelles pistes d’amélioration de ce travail collectif ? Méthode : Deux focus groups ainsi que trois entretiens semi-dirigés qualitatifs ont été menés auprès de 16 internes de médecine générale de juin à novembre 2018. Les entretiens collectifs et individuels ont été retranscrits. L’analyse a été effectuée dans une approche de théorisation ancrée, avec codage des données à l’aide du logiciel QSR NVIVO 11 et 12 ®. Résultats : Le travail collectif présente plusieurs avantages, comme le fait de pouvoir effectuer une étude de plus grande puissance, d’avoir des objectifs de travail, de pouvoir s’entraider. Il présente néanmoins également des inconvénients, tels que devoir subir une répartition inégale du travail, se sentir noyé de façon anonyme dans un groupe, rencontrer des difficultés pour communiquer efficacement (entre internes comme avec les directeurs de thèse), voir apparaître une inhomogénéité dans le recueil en fonction de l’interprétation de chacun face à des incertitudes. Les pistes d’amélioration évoquées par les internes portent sur une préparation plus soignée en amont, l’utilisation d’outils de communication collaboratifs, faire l’effort de se connaître et de communiquer davantage au sein du groupe. Conclusion : Le travail collectif est plébiscité par les internes mais doit faire l’objet d’une préparation et d’un suivi attentifs pour éviter les écueils. Travailler avec d’autres mobilise une forte capacité d’adaptation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Deleplanque, Denis

AUTEUR

  • Gancel, Oriane
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