Titre original :

Prescription de psychotropes en EHPAD : prévalence et association aux facteurs organisationnels

Mots-clés en français :
  • psychotropes
  • sujet âgé
  • adulte de 80 ans et plus
  • établissements de soins de long séjour

  • Psychotropes
  • Personnes âgées -- Soins
  • Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
  • Psychoanaleptiques
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Maisons de retraite médicalisées
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM509
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/12/2019

Résumé en langue originale

Introduction : Malgré de multiples effets secondaires chez les personnes âgées, la consommation de psychotropes est plus importante dans cette population et en institution. De multiples facteurs patients dépendants ont été étudiés dans les études tels que la démence, l’agitation… Peu d’études se sont portées sur des facteurs non-patients dépendants tels que les caractéristiques des EHPAD. Quelques facteurs associés ont été retrouvés dans des études étrangères. L’objectif de cette étude est donc d’identifier les potentielles associations entre les facteurs organisationnels d’un EHPAD et la consommation de psychotropes. Méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive rétrospective se basant sur le premier recueil du projet de recherche Laroche. Les patients inclus avaient 75 ans et plus et vivaient dans neuf EHPAD du Nord Pas de Calais. Un questionnaire envoyé parallèlement aux infirmières et médecins coordinateurs a permis de relever les caractéristiques des EHPAD. Une analyse univariée puis ajustée sur des facteurs de confusion préalablement sélectionnés a été réalisée pour rechercher les potentielles associations. Résultats : 65% des patients avaient au moins un psychotrope, 16% un antipsychotique, 27% un antidépresseur, 21% un hypnotique et 37% un anxiolytique. L’analyse ajustée retrouvait une consommation plus importante d’anxiolytiques en zone urbaine (OR : 2,11, IC 95% 1,27-3,50, p=0,04) ainsi qu’avec la présence d’un médecin coordinateur dans l’EHPAD (OR :1,93, IC 95% 1,03-3,61, p=0,039). Une consommation plus importante d’antipsychotiques était retrouvée plus le ratio nombre de patients traités par médecin coordinateur sur nombre de patients était élevé (OR :4,83, IC 95% 1,10-21,20, p=0,037). La consommation d’hypnotiques était moins élevée plus le ratio nombre d’IDE sur nombre de patients était important (OR :0,88, IC 95% 0,80-0,98, p=0,02), de même que plus le ratio staff en ETP sur nombre de patients était élevé (OR :0,56, IC 95% 0,38-0,82, p=0,003). Une consommation moins importante d’antidépresseurs était retrouvée en EHPAD privé à but non lucratif (OR :0,66, IC 95% 0,46-0,96, p=0,04). Conclusion : La prévalence des psychotropes est similaire aux autres pays. Par classe, les prévalences d’anxiolytiques et d’hypnotiques sont plutôt élevées comparativement aux autres pays. Des améliorations sont toujours possibles que ce soit pour les facteurs patients ou non-patients dépendants.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Deleplanque, Denis

AUTEUR

  • Lesaffre, Thibaut
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