Titre original :

Iatrogénie imputable aux médicaments potentiellement inadaptés selon Laroche dans neuf EHPAD des Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • iatrogénie
  • MPI
  • EHPAD
  • hospitalisations

  • Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
  • Maladies iatrogéniques
  • Liste de médicaments potentiellement inappropriés
  • Sujet âgé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM497
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/11/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Les sujets âgés sont des patients particulièrement vulnérables. Le risque médicamenteux est d’autant plus important dans cette population et les conséquences plus dramatiques. La réduction des hospitalisations chez les sujets résidants en EHPAD est nécessaire, et cela implique de limiter la iatrogénie. L’objectif de notre travail était d’identifier si la présence d’au moins un MPI selon LAROCHE dans le traitement de fond des patients institutionnalisés de plus de 75 ans constituait un facteur de risque d’hospitalisation. Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective multicentrique. Le recueil a concerné les données des résidents de 9 EHPAD des Hauts-de-France sur une durée d’un an. Nous avons comparé les hospitalisations pour motifs définis comme iatrogènes chez les patients avec et sans MPI. Résultats : 456 cas d’hospitalisations ont été recensés. On retrouvait 153 cas d’hospitalisation dans le groupe « au moins un MPI », et 303 dans le groupe « sans MPI ». 184 hospitalisations correspondaient à un motif potentiellement iatrogène, avec respectivement 44% de l’effectif du groupe « au moins un MPI » et 38,6% de l’effectif du groupe sans MPI. Les analyses n’ont pas montré de différence significative entre les groupes. 53 hospitalisations ont été jugées imputables au MPI parmi lesquelles, 6,4% des courriers de sortie ont incriminé directement le MPI dans leur conclusion. Le MPI était retiré ou adapté sur l’ordonnance de sortie dans 43% des cas que celui-ci soit imputable ou non. Conclusion : Nos résultats ne permettent pas de prouver que l’utilisation de MPI en traitement de fond chez les patients institutionnalisés de plus de 75 ans constitue un facteur de risque d’hospitalisation. Bien que le taux d’incrimination du MPI soit faible, une intervention sur le MPI est souvent réalisée en hospitalisation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Deleplanque, Denis

AUTEUR

  • Lourme, Suzel
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