Titre original :

Analyse de l'efficacité de 400µg versus 800µg de Misoprostol par voie sublinguale, 48h après la prise de 200mg de Mifépristone, dans les IVG médicamenteuses ≤49 jours d'aménorrhée

Mots-clés en français :
  • IVG médicamenteuse
  • Misoprostol
  • efficacité
  • 400μg
  • 800μg

  • Avortement médicamenteux
  • Avortement provoqué
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM484
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/11/2019

Résumé en langue originale

Etude comparative, rétrospective, quantitative et qualitative, réalisée dans le service d'orthogénie de l'Hôpital Jeanne de Flandre du CHU de Lille et du CH de Lens. Contexte : L’IVG médicamenteuse représente aujourd’hui plus de la moitié des IVG réalisées en France (67,5% en 2017). Les protocoles utilisés sont nombreux. Objectifs : L’objectif principal est de voir si, pour les IVG médicamenteuses ≤ 49 JA , le taux d’échec serait diminué avec deux doses de 400μg de misoprostol par voie sublinguale à 3 heures d’intervalle (soit 800μg) plutôt qu’une dose unique de 400μg, 36 à 48 heures après 200mg de mifépristone. Les objectifs secondaires seront la recherche d’un facteur de risque d’échec d’IVG médicamenteuse, et la comparaison de la tolérance des deux protocoles utilisés. Méthodes : Notre étude rétrospective a été menée au CHU de Lille et au CH de Lens, sur une période d’un an. Nous avons comparé le taux d’échec des deux protocoles. Ensuite, nous avons comparé le groupe « échec » au groupe « absence d’échec » afin de rechercher des facteurs de risque d’échec d’IVG. Nous avons également comparé la tolérance des protocoles. Résultats : Sur 391 patientes, on retrouve 16% d’échec dans le groupe 400μg de misoprostol versus 23,8% d’échec dans le groupe 800μg de misoprostol (p=0,075). Ces résultats comportent un biais de sélection important et ne sont pas significatifs. Cependant, on remarque de manière significative qu’un quart des échecs sous 400μg de misoprostol sont des grossesses évolutives, alors qu’elles sont absentes dans le groupe 800μg de misoprostol (p=0,002). Concernant les objectifs secondaires, aucune différence significative de tolérance n’a été décelée, et l’antécédent d’accouchement voie basse est retrouvé comme facteur de risque d’échec d’IVG médicamenteuse (IC95%: 1,22-1,91 ; p=0,00026). Conclusion : Aucune différence significative d’efficacité n’a été décelée entre les deux protocoles comparés. Cependant on retrouve plus de grossesses évolutives dans le groupe ayant reçu 400μg de misoprostol. Le schéma thérapeutique comportant une seule dose de 400μg de misoprostol est donc moins coûteux mais plus à risque d’échec complet.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rolland, Anne-Laure

AUTEUR

  • Leforestier, Margaux
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