Titre original :

Étude des motifs de consultation de psychopathologie professionnelle exprimés par les salariés reçus dans les centres de consultations de pathologie professionnelle des Hauts-de-France entre janvier 2017 et mai 2018

Mots-clés en français :
  • Souffrance au travail
  • risques psychosociaux
  • prévention primaire

  • Stress lié au travail -- Prévention
  • Stress lié au travail
  • Risques psychosociaux
  • Motivation (psychologie)
  • Travailleurs
  • Prévention primaire
  • Stress psychologique
  • Maladies professionnelles
  • Santé au travail
  • Prévention primaire
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine du travail
  • Identifiant : 2019LILUM010
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/01/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Sujets majeurs de la vie au travail, les Risques Psychosociaux conduisent certains travailleurs à solliciter les consultations de psychopathologie professionnelle, proposées dans les Centres de Consultations de Pathologie Professionnelle (CCPP). Nous avons voulu connaitre les principaux motifs de consultations de ces salariés en souffrance au travail. Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive multicentrique prospective et non interventionnelle réalisée à partir des informations transmises par les patients reçus en consultation de psychopathologie professionnelle au sein des deux CCPP de la région des Hauts de France à Lille et Amiens entre Janvier 2017 et Mai 2018. Résultats : Parmi les 126 patients inclus entre Janvier 2017 et Mai 2018, les principaux motifs de consultations étaient, pour 31% des patients, l’obtention d’un avis d’aptitude à un poste. L’analyse des principaux facteurs de risque retrouve une surreprésentation des violences en entreprise devant les troubles liés à l’organisation de l’activité. On retrouve une influence significative de la taille de l’entreprise sur la mise en place d’actions de prévention qui sont plus fréquemment décrites par les salariés de grosses entreprises (p<0.01) mais restent trop peu développées pour permettre de réduire la durée d’exposition des patients en souffrance au travail (31 mois). Conclusion : L’information sur les RPS et l’accompagnement des entreprises dans la mise en place d’actions concrètes de prévention primaire doivent être encouragés afin de briser l’isolement des salariés victimes de souffrance au travail.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fantoni, Sophie

AUTEUR

  • Herbet, Gautier
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