Nivolumab dans les cancers bronchiques non à petites cellules avancés : résultats d’une étude rétrospective menée au CHU de Lille
- Nivolumab
- immunothérapie
- cancer bronchique non à petites cellules
- facteurs prédictifs
- effets indésirables liés à l’immunité
- Poumon -- Cancer non à petites cellules
- Anticancéreux
- Anticorps monoclonaux
- Soins médicaux -- Évaluation
- Tumeurs du poumon
- Carcinome pulmonaire non à petites cellules
- Anticorps monoclonaux humanisés
- Immunothérapie
- Résultat thérapeutique
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Oncologie
- Identifiant : 2019LILUM002
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 11/01/2019
Résumé en langue originale
Contexte : Les grands essais Checkmate 017 et 057 ont montré une amélioration significative de la survie globale en faveur du nivolumab dans le traitement des cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules (CBNPC) avancés et jusqu’ici jamais observée avec la chimiothérapie. Cependant, les essais cliniques incluent des populations sélectionnées ne reflétant pas toujours la pratique clinique quotidienne. Objectifs : L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’efficacité du nivolumab à partir de données de vie réelle. Les objectifs secondaires étaient la tolérance, la recherche de facteurs prédictifs et l’évaluation de la première ligne administrée après nivolumab. Méthode : Il s’agit d’une étude non interventionnelle, rétrospective, monocentrique, menée dans le service d’Oncologie Thoracique du CHU de Lille. Résultats : De mai 2015 à mars 2017, 155 patients ont été inclus. La médiane de survie globale (SG) était de 10,5 mois (Q1-Q3:4,7-22,6). Le taux de survie à 1 an était de 45,1 %. La médiane de survie sans progression (SSP) était de 3,1 mois (Q1-Q3:1,4-9,6). 47% des patients inclus ont présenté au moins un effet indésirable liés à l’immunité (EILI). La proportion d’EILI de grade 3 ou 4 était de 5,8%. Il y a eu 6,5% d’arrêts de traitement pour toxicité. L’analyse univariée a retrouvé une diminution significative de la SG en cas de présence de métastases hépatiques (p<0,01), pleurales (p=0,01) et osseuses (p=0,07), de signe à risque de dénutrition (p<0,01) et de marqueurs élevés de l’inflammation tel qu’un score LIPI à 2 (LIPI : Lung Immune Prognostic Index) (p=0,02). La médiane de SG du docétaxel après immunothérapie était de 8,5 mois et la médiane de SSP de 2,2 mois, sans différence significative retrouvée en comparaison à l’ensemble des autres lignes administrées, avec des valeurs de p respectives à 0,41 et 0,93. Conclusion : L’analyse de l’efficacité et de la tolérance du nivolumab à partir de données de vie réelle a retrouvé des résultats comparables à ceux des essais Checkmate 017 et 057. La recherche de facteurs prédictifs d’efficacité du nivolumab a retrouvé des résultats encourageants vers la voie des biomarqueurs de l’inflammation. L’efficacité du docétaxel n’est pas supérieure aux autres traitements administrés après nivolumab.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Cortot, Alexis
AUTEUR
- Vauléon, Enora