Titre original :

Analyse de la prise en charge diagnostique des coliques néphrétiques aux urgences adultes : étude réalisée dans 2 centres de l’ex-région Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Colique néphrétique
  • diagnostic
  • urgences
  • imagerie

  • Coliques néphrétiques
  • Coliques néphrétiques
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Colique néphrétique
  • Colique néphrétique
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM282
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/09/2018

Résumé en langue originale

Contexte: Une prise en charge inadaptée allonge le temps de passage aux urgences. Il semblerait que nous demandions de plus en plus de scanners aux urgences dans le cadre de suspicion de CN, or il s’agit d’un examen onéreux et irradiant. Objectifs: Comparer les pratiques diagnostiques dans la prise en charge des CN avec les recommandations de la SFMU (10 ans après leur publication) et identifier des facteurs de réalisation d’une imagerie aux urgences. Méthodes: Notre étude rétrospective a été menée dans les SAU du CHU de Lille et du CH d’Arras, sur une période de 6 mois. Tous les patients majeurs sortis des urgences avec un diagnostic de CN ont été inclus. Les examens paracliniques pratiqués ont été comparés aux recommandations et leurs résultats comparés à la littérature. Deux groupes, imagerie aux urgences versus en ambulatoire ou absence d’imagerie ont été constitués et comparés afin de rechercher des facteurs de réalisation d’une imagerie aux urgences. Résultats: 636 patients ont été inclus. 45,28% présentaient une récidive de CN et 13,21% présentaient une CN compliquée. Le temps de passage médian était de 336 minutes. Parmi les inclus, 89,62% ont bénéficié d’une BU (dont présence de sang: 88,59%), 98,11% d’une biologie (dont normale: 83%), 84,59% d’une imagerie (dont scanner: 95%, parfois en seconde intention ou en ambulatoire). Mais seuls 75,63% (IC95%:72,1-78,9) des patients ont bénéficié d’une BU, d’une biologie et d’une imagerie comme le recommande la SFMU. Les patients plus âgés (p=0,003) ou présentant une biologie perturbée (p<0,001), ont bénéficié davantage d’une imagerie aux urgences. Les patients présentant une uro-néphropathie sous-jacente n’ont pas tous fait l’objet d’une imagerie aux urgences. Les patients présentant une « CN a priori simple » (antécédent de CN + absence d’uro-néphropathie sous-jacente ou de grossesse + biologie normale) ont bénéficié davantage d’une imagerie aux urgences (p=0,006). La réalisation d’une imagerie aux urgences semble allonger le temps de passage (temps médian : 271,5 vs 395 minutes, p=1,54). Conclusion: Les recommandations de la SFMU (BU + biologie + imagerie) étaient appliquées chez 75,43% des patients. Le scanner est effectivement de plus en plus utilisé, mais certaines populations plus à risque de complications ou de diagnostics différentiels devraient en bénéficier davantage aux urgences alors que les patients présentant une CN a priori simple pourraient faire réaliser leur imagerie en externe.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Przybylak, Anaël

AUTEUR

  • Honorez, Arthur
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