Titre original :

Quels sont les freins à la vaccination masculine contre les papillomavirus en médecine générale ?

Mots-clés en français :
  • Thèse qualitative
  • médecins généralistes
  • vaccination
  • HPV
  • infections sexuellement transmissibles
  • homosexualité masculine

  • Papillomavirus humains
  • Infections à Papillomavirus
  • Vaccin antipapillomavirus
  • Hommes -- Santé et hygiène
  • Médecins généralistes
  • Papillomaviridae
  • Infections à papillomavirus
  • Vaccination
  • Santé masculine
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM266
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/09/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Les papillomavirus humains (HPV) sont impliqués dans l’oncogénèse de certaines néoplasies utérines, oro-pharyngées et de 90 % des cancers de l’anus. L’autorisation de mise sur le marché des deux vaccins anti-HPV a été étendue en 2014 à la prévention des lésions anales. Depuis 2017, le calendrier vaccinal recommande la vaccination des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes jusqu’à 26 ans révolus. Cette étude réalise un état des lieux des freins à la vaccination masculine en cabinet de médecine générale dans les Hauts-de-France. Matériels et Méthode : Une étude qualitative a été réalisée par entretiens semidirectifs effectués auprès de quatorze médecins généralistes (MG) installés dans le Nord et le Pas-de-Calais. Les entretiens ont été enregistrés et menés jusqu’à confirmation de la suffisance des données. Une analyse thématique des verbatims a ensuite été réalisée après triangulation. Résultats : Les MG interrogés étaient conscients du problème de santé publique que représentent les HPV mais déclaraient n’avoir vacciné aucun patient masculin. Ils déploraient la réticence de la population générale envers les vaccins et son manque d’information sur les risques liés aux HPV chez l’homme. La plupart des MG ne connaissaient eux-mêmes pas cette recommandation. La difficulté à sensibiliser la population cible du fait du tabou de la sexualité et le caractère potentiellement stigmatisant de la recommandation étaient mis en avant. Des doutes étaient émis quant à la possibilité d’identifier et vacciner les patients concernés avant le premier contact sexuel. Le non remboursement du vaccin en médecine de ville était considéré par les MG comme un important facteur prédictif de refus de la part de la population cible. Une meilleure sensibilisation de la part des pouvoirs publiques auprès des jeunes au sujet des risques liés aux HPV et la mise à contribution du milieu scolaire était souhaitées. Conclusion : Les freins à la vaccination masculine contre les papillomavirus sont nombreux. Une meilleure information des patients et une vaccination universelle sont plébiscitées par les MG.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delforge, François

AUTEUR

  • Mesnard, Sacha
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