Titre original :

Etude de la prise en charge ambulatoire des patients suivis pour insuffisance cardiaque : enquête déclarative des pratiques auprès des cardiologues de la région Nord-Pas-de-Calais et comparaison à un échantillon d'internes de cardiologie

Mots-clés en français :
  • Insuffisance cardiaque
  • prise en charge
  • enquête

  • Insuffisance cardiaque
  • Soins médicaux ambulatoires
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Cardiologues
  • Internes (médecine)
  • Défaillance cardiaque
  • Prise en charge de la maladie
  • Soins ambulatoires
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Pratique professionnelle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2018LILUM278
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/09/2018

Résumé en langue originale

Contexte : L’insuffisance cardiaque (IC) est un sujet d’actualité bénéficiant de recommandations récentes européennes et américaines. Il persiste malgré cela des zones d’ombres dans la prise en charge des patients atteints d’IC, en particulier en cas de FEVG préservée ou lorsque celle-ci est intriquée avec d’autres pathologies, notamment la maladie coronaire Objectif : Etudier la prise en charge des patients atteints d’IC dans la région Nord-Pas-de-Calais et ses variations selon les déclarations des praticiens Méthode : Trois cas cliniques sous forme de questionnaire à choix multiple ont été envoyés aux cardiologues de la région Nord-Pas-De-Calais recensés via le site de l’Ordre des médecins et aux internes de Caen, Rouen, Lille et Amiens. Les réponses à chaque item étaient analysées sous forme de pourcentages et les réponses des différents groupes comparés à l’aide du test du Chi 2. Résultats : 200 cardiologues et 86 internes ont répondu au questionnaire. En cas d’IC systolique, une échographie cardiaque est le plus souvent réalisée chaque année, systématiquement. Le dosage du NTpro- BNP est réalisé à l’état stable dans 56.5% des cas et en cas de symptômes dans 30.5% des cas. L’adaptation des thérapeutiques suit les recommandations actuelles dans plus de 70% des cas. Devant une dyspnée d’effort sont réalisés une échographie cardiaque dans plus de 80% des cas mais également une épreuve d’effort dans 40 % des cas. Les critères jugés utiles au diagnostic d’IC diastolique sont : la taille de l’oreillette gauche (71.5%), le E/e’ (75%) et le flux mitral (69%). Sa prise en charge est basée sur les diurétiques de l’anse (65%) mais aussi sur les IEC/ARA II (52%) puis sur la réadaptation cardiovasculaire. La récidive d’infarctus est perçue comme le principal risque du coronarien stable par 58 % des cardiologues qui réalisent une épreuve d’effort dans 80.5% des cas devant l’apparition d’une dyspnée et dans 85.5% des cas systématiquement dans le suivi. Les internes ont des réponses semblables à celles des praticiens du CHU et réalisent moins d’épreuves d’effort systématiques. Ils optimisent plus souvent le traitement par antialdostérone mais diminuent moins facilement les doses de diurétiques. Conclusion : Cette enquête montre une bonne connaissance des recommandations, surtout dans l’IC systolique ; une utilisation importante des examens complémentaires notamment l’épreuve d’effort ; et une moins bonne perception du risque d’insuffisance cardiaque chez le coronarien stable.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lamblin, Nicolas

AUTEUR

  • Forelle, Laura
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